Présentation des contes sophrologiques
Qu’est-ce qu’un conte sophrologique ?
Il s’agit d’une courte histoire avec des visées et une intentionnalité. Un conte sophrologique ouvre l’accès aux bienfaits de la sophrologie à travers des moments de relaxation, des visualisations, de la concentration, de la respiration et des mouvements corporels qui peuvent être effectués pendant que l’histoire est racontée.
Les histoires sont courtes, positives et permettent à la personne qui écoute de profiter d’un moment à soi, d’un instant positif, de plonger à la découverte de ses propres capacités et de se détendre. Les contes s’adressent aux enfants, aux adolescents et aux adultes.
Pourquoi écrire des contes ?
Cela vient de très, de très loin. J’ai toujours eu un carnet ou un cahier, un stylo à portée de main, au cas où l’idée viendrait.
Les contes, formidables vecteurs de transformations
Passionnée par les contes et les histoires en tous genres, ainsi que par les mythologies grecque et romaine, j’ai toujours eu beaucoup de facilités pour inventer des histoires et des personnages. Je suis aujourd’hui intimement convaincue que les contes aident les enfants à grandir, à trouver plus aisément le chemin vers l’adulte qu’il sera demain.
Avez-vous le souvenir d’un livre que vous avez adoré, d’un conte que vous vouliez entendre tous les soirs ? Votre enfant vous demande-t-il chaque soir la lecture de la même histoire ? Cet étrange phénomène de répétition avec les contes quand on est enfant a un effet sur la construction de la personnalité.
Sophrologue par vocation, conteuse par passion
J’ai choisi de conjuguer mon métier de sophrologue avec l’écriture de contes dans un but de transmission des bienfaits des contes et de la sophrologie. Je mets ainsi à votre disposition de nombreuses ressources pour vous permettre d’accéder au formidable pouvoir des contes, par le biais d’histoires avec des enfants facétieux qui vivent des aventures extraordinaires.
Les bienfaits des contes
Mettre des mots sur les choses, utiliser la parole pour décrire, nommer les choses, les événements, les émotions, surtout pour les enfants avec des besoins spécifiques (liens fiches troubles DYS) : la puissance du conte réside dans la puissance des mots.
Le conte pour mettre des mots sur des ressentis
« Mal nommer un objet, c’est ajouter du malheur de ce monde », écrivait Albert Camus. Mal citer, c’est la cécité : c’est ne pas voir ce qui se trame à l’intérieur de soi et être dans l’incapacité de le chercher pour le réparer, l’apaiser et, in fine, aller vers le mieux-être.
Mettre un mot sur une peur ou une angoisse, mettre un mot sur une joie intense ou une émotion primaire ou primitive, c’est avoir la capacité de citer, de repérer et de mettre à distance. Le conte a cette vertu : il permet à l’enfant de mettre les mots sur ce qu’il ressent et aide à l’apprentissage de la langue dans laquelle il est raconté.
L’enfant écoute, il en parle et s’exprime sur ce qu’il vient d’écouter. À travers le conte, la personnalité de l’enfant se construit mot après mot. Ce processus d’expression et de mise en mots est tout aussi efficace pour une personne adulte.
Le conte pour parler à l’inconscient
Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain français, a écrit des recueils de contes thérapeutiques. C’est une approche symbolique par le conte, la métaphore, qui existe pour entendre le langage du corps, pour « parler à l’inconscient » de celui qui l’écoute, déclenchant ainsi une véritable alchimie apaisante et réparatrice.
La transmission joue également un rôle important : les contes sont trans-générationnels. Ils sont transmis à l’enfant mais aussi bien avant lui et bien après lui. L’enfant peut sentir et ressentir tout cela quand l’adulte lui transmet un conte. Il fait alors partie d’un tout, d’un grand ensemble, celui de l’Humanité.
Le conte pour s’identifier à des personnages positifs
L’enfant peut s’identifier aux personnages à travers la lecture des contes. Il développe ainsi son estime de soi et sa personnalité. En s’identifiant au héros, l’enfant peut réaliser qu’il peut lui aussi faire face aux difficultés et cela l’aide à se sentir rassuré dans son appréhension au monde extérieur.
Il peut ainsi vaincre sa peur, grandir avec plus de maturité, modifier de manière positive le jugement qu’il porte sur lui. Le conte favorise le développement de l’estime de soi.
Le conte pour créer des liens
Le conte permet aussi de tisser des liens. C’est un objet de socialisation qui favorise le vivre ensemble. Le conteur créé un lien avec ceux qui écoutent dans une démarche de mémoire collective, mais aussi pour susciter des réactions et des partages : à côté du conteur, quelqu’un réagit comme lui à l’écoute de l’histoire. Le conte transmet de génération en génération des messages, des valeurs, une culture partagée.
Le conte pour aider à appréhender le monde et organiser sa pensée
Le conte, c’est l’art de mettre de l’ordre. Le monde est parfois chaotique pour l’enfant et lui procurer une sensation d’incompréhension. Du moins, c’est ce qu’il perçoit. Ainsi, les événements peuvent lui apparaître isolés, non reliés entre eux, sans aucun sens.
Cela explique les angoisses de l’enfant face à des événements, des situations qui peuvent paraître anodines. Relier les choses, les arranger va lui permettre de mieux comprendre et d’apprivoiser son monde aussi bien interne qu’externe. L’enfant ne se sent pas seul. Il est relié aux autres. C’est ça aussi, la magie du conte.
Le conte pour créer des liens
Le conte permet aussi de tisser des liens. C’est un objet de socialisation qui favorise le vivre ensemble. Le conteur créé un lien avec ceux qui écoutent dans une démarche de mémoire collective, mais aussi pour susciter des réactions et des partages : à côté du conteur, quelqu’un réagit comme lui à l’écoute de l’histoire. Le conte transmet de génération en génération des messages, des valeurs, une culture partagée.
Le conte pour aider à appréhender le monde et organiser sa pensée
Le conte, c’est l’art de mettre de l’ordre. Le monde est parfois chaotique pour l’enfant et lui procurer une sensation d’incompréhension. Du moins, c’est ce qu’il perçoit. Ainsi, les événements peuvent lui apparaître isolés, non reliés entre eux, sans aucun sens.
Cela explique les angoisses de l’enfant face à des événements, des situations qui peuvent paraître anodines. Relier les choses, les arranger va lui permettre de mieux comprendre et d’apprivoiser son monde aussi bien interne qu’externe. L’enfant ne se sent pas seul. Il est relié aux autres. C’est ça aussi, la magie du conte.
Le conte vient du passé et pourtant, son effet est toujours le même. Il sait parler à nos interrogations intérieures, apaiser nos angoisses profondes et stimuler notre imaginaire. Alors profitons-en, de 7 à 77 ans !
Ici, sur la photo, c’est le week-end “Ose le Rose” à Toulouse en octobre 2023 crée et animé par Fabienne Hou… où j’ai eu le plaisir de conter !
Des livres aussi pour les sophrologues
J’anime, avec une joie immense, des formations pour les sophrologues autour des contes.
Expérimenter, écrire des contes sophrologiques, oser, se dépasser, dépasser ses propres limites et mettre de côté ses croyances limitantes pour justement partager. C’est ce que nous vivons durant ces journées de formation.
Les contes sophro et les exercices d’Adèle et Oscar sont aussi adaptés pour les séances de sophrologie.
Nouvoitou – Rennes