« Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Est-ce que tu as choisi une orientation ? » … Toutes ces questions peuvent amener de l’anxiété. Que faire quand il y a de l’indécision, quand on ne sait pas quoi faire après le bac ?
La crainte de faire un mauvais choix peut venir de l’anticipation d’un risque futur. C’est une forme d’anxiété qui rend l’indécision difficile à vivre. Ainsi, des croyances peuvent nourrir cette angoisse liée à l’orientation scolaire :
- La conviction qu’il existe un métier « parfait » fait pour soi
- L’idée que se tromper de filière revient à rater son entrée dans la vie adulte, à compromettre son avenir
Ces peurs, ces représentations entraînent parfois d’interminables recherches : passer des heures sur Parcoursup, visionner des dizaines de vidéos sur des métiers, aller sur les sites internet de nombreuses écoles, lire des pages et des pages d’informations… mais sans trouver la réponses attendue. Et, plus l’échéance approche, plus la pression monte. L’indécision devient lourde à porter.
A la maison, jeunes comme parents peuvent éprouver les mêmes angoisses. Or, c’est en voulant protéger leurs enfants des échecs que les adultes leur enlèvent l’occasion d’expérimenter, d’affronter des difficultés, donc de développer leurs propres ressources.

Nous pouvons porter d’autres regards à la situation afin de mieux gérer l’incertitude d’une manière plus apaisée, d’en faire même un levier.
Exit le « métier idéal » …
Selon France Travail, 85 % des professions de 2030 n’existent pas encore. Chercher « le métier parfait », c’est comme chercher le graal qui peut-être n’existe pas.
Plutôt que de rêver à un métier unique, cela peut être intéressant de voir les conditions d’exercice du métier. Ainsi, le métier parfait n’existe pas. En revanche, certains environnements et certaines conditions favorisent l’épanouissement professionnel.

Explorer, avec un autre point de vue, les alternatives et les réorientations
Se tromper n’est pas être dans une impasse. Il existe de nombreuses solutions : réorientation vers un autre cursus, échanges avec d’autres personnes ayant déjà changé de voie.
C’est dans ces moments-là qu’un bilan d’orientation peut être intéressant. Il permet d’explorer d’autres voies, d’autres solutions alternatives : l’avenir peut apparaître moins menaçant. C’est aussi gagner en confiance dans sa capacité à trouver de nouveaux chemins.
Adopter la philosophie de chacun à son rythme …
Chaque personne va selon son propre rythme, en empruntant des détours, parfois des chemins inattendus. Se tromper, ce n’est pas s’égarer : cela permet souvent de pousser autrement, et parfois plus solidement.
L’indécision permet l’exploration en considérant les choix non pas comme définitifs, mais comme des étapes sur un chemin en constante construction, en constant évolution. C’est donc le bon moment pour parler d’orientation scolaire, à nouveau.
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