Apprendre à apprendre : pour des révisions efficaces et sereines

Apprendre à apprendre : pour des révisions efficaces et sereines

Apprendre à apprendre, c’est bien plus qu’une question de notes ou de résultats. C’est une compétence essentielle qui permet à chaque élève de comprendre comment il retient, s’organise et progresse.

Au collège et au lycée, les méthodes de travail deviennent plus complexes : plusieurs matières, plusieurs enseignants, et une autonomie de plus en plus importante est demandée à l’élève.

Apprendre à apprendre ou apprendre à un élève à être : des conseils concrets et bienveillants pour plus d’efficacité, de confiance et de sérénité dans les apprentissages

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Comprendre comment on apprend

Chaque élève apprend différemment. Certains élèves ont une mémoire visuelle, d’autres retiennent mieux grâce à des schémas ou des couleurs. Certains sont plus auditifs et mémorisent plus en écoutant, répétant ou en parlant à haute voix. D’autres apprennent en bougeant, marchant ou en manipulant : c’est alors un profil plutôt kinesthésique. Il peut aussi y avoir un mélange de différents profils préférentiels pour apprendre;  

Aider son enfant à identifier son profil d’apprentissage, c’est lui permettre de choisir les outils et les méthodes les plus adaptés à sa manière de penser, d’apprendre, afin de la rendre plus autonome et plus motivé aussi.

Des outils pratiques pour des révisions réussies

Des outils complémentaires peuvent permettre de renforcer la compréhension et la mémorisation. Voici ceux qui peuvent être les plus efficaces =

– Les fiches de révision

Faire des fiches aide à clarifier et à résumer les informations importantes. Reformuler le cours avec ses propres mot favorise la compréhension. Une fiche met en avant les notions clés, les définitions, et les liens entre les idées afin de retenir l’essentiel.

Réécrire un cours sans se poser de questions n’apporte rien. Ainsi, une fiche doit :
• Être claire, synthétique et visuellement agréable
• Répondre à des questions clés
• Être utilisée régulièrement

Les cartes mentales

Elles permettent d’organiser les idées de manière visuelle. Placée au centre, une notion principale va vers des sous-thèmes, reliés par des couleurs et des symboles.

Elles peuvent se faire en différentes étapes =

– Créer le sujet principal

-Faire un brainstorming des sujets.

– Créer les sous-sujets et les réorganiser

– Ajouter des images / une mise en forme

Une carte mentale permet de transformer une longue liste d’idées rébarbatives en un schéma attrayant, coloré, logique et organisé, en harmonie avec le fonctionnement naturel du cerveau. Cette approche stimule la mémoire visuelle et rend les révisions plus dynamiques.

– Les flashcards 

Les flashcards sont de petites cartes de questions/réponses qui favorisent la mémorisation active grâce à une répétition espacée. C’est une méthode scientifique qui renforce la mémoire à long terme. Des applications comme Quizlet ou Anki rendent leur utilisation simple et ludique.

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Les quiz 

Se tester régulièrement permet d’ancrer les connaissances, de repérer les points à travailler. Cette approche permet de développer aussi la confiance en soi en constatant les progrès concrets. Des sites proposent des quiz gratuits, mais c’est possible aussi de créer les siens à partir des cours.

Apprendre avec l’audio et l’oral

Lire à voix haute, enregistrer un cours ou l’expliquer à quelqu’un d’autre favorise la compréhension. Cette méthode stimule la mémoire auditive et permet de renforcer la confiance à l’oral.

Des stratégies vues par les neurosciences

Les recherches en neurosciences ont mis en évidence les méthodes efficaces afin d’apprendre mieux durablement

  • Se tester régulièrement : c’est possible de s’interroger, reformuler et vérifier ce qui a été retenu
  • Espacer les révisions comme revoir un cours plusieurs fois à des intervalles différents (le soir même, le lendemain, une semaine après, …)
  • Varier les activités : alterner les matières et les types d’exercices afin de maintenir la concentration et la motivation

Le rôle des parents et de l’accompagnement

Les parents ont un rôle important et essentiel : ils accompagnent, soutiennent et valorisent ses efforts. Encourager, poser des questions, féliciter les progrès, voilà ce qui donne confiance et motivation à l’enfant.

Les enseignants aussi participent à cet apprentissage avec des ateliers de méthodologie, des exercices d’autoévaluation ou des projets qui développent l’autonomie, la réflexion, le travail en groupe.

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Apprendre … une compétence pour la vie

Apprendre à apprendre, c’est bien plus qu’une méthode dite « scolaire » : c’est une manière d’aborder le monde avec curiosité, confiance. En aidant son enfant à comprendre comment il apprend, c’est lui donner une compétence précieuse, utile à l’école, dans ses études et tout au long de sa vie.

Se rappeler qu’apprendre, c’est un entraînement, pas une course … un peu chaque jour, avec régularité c’est mieux qu’à la dernière minute. Chaque progrès, aussi petit soit-il, est une victoire vers l’autonomie et peut être souligné.

Intéressée par la psychopédagogie, je me suis formée avec Psyadom.

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Le TDAH chez les femmes : un trouble encore méconnu

Le TDAH chez les femmes : un trouble encore méconnu

Longtemps considéré comme un trouble plus masculin avec une fille diagnostiquée pour 2 ou 3 garçons, le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) touche aussi les femmes. Souvent sous-diagnostiqué, moins bruyant et moins visible dans sa version féminine, il est aussi confondu avec d’autres troubles tels que l’anxiété, la dépression, le trouble de l’humeur.

Des études récentes (Quinn & Madhoo, 2014 ; Attoe & Climie, 2023) révèlent que les symptômes du TDAH chez la femme sont plus discrets et internalisés, rendant le diagnostic plus complexe, plus difficile à établir.

Les symptômes du TDAH chez la femme adulte

Le TDAH se manifeste différemment chez les femmes que chez les hommes. Les symptômes sont :

  • Des difficultés à gérer le temps, à en avoir conscience et à s’organiser ⏰
  • Des oublis fréquents et de la désorganisation
  • Des problèmes de concentration, des difficultés à suivre des cours, réunions ou conversations
  • Une faible estime de soi et du perfectionnisme
  • Une sensibilité émotionnelle accrue 😔
  • De la fatigue chronique et un sentiment chronique d’inefficacité
  • Une tendance à la procrastination sur certains sujets (parfois sur des sujets administratifs)
  • Des difficultés relationnelles et le sentiment de ne pas être à sa place

Ces signes peuvent être confondus avec des troubles anxieux, de la dépression, voire des troubles de l’humeur, retardant souvent le diagnostic et donc l’accès à une prise en charge adaptée.

Pourquoi le diagnostic du TDAH féminin est-il rendu plus difficile ?

La recherche, les études sur le TDAH se sont plus concentrées sur les hommes. , créant des critères diagnostiques peu adaptés aux femmes. Les symptômes féminins, souvent moins visibles, plus intériorisés. sont fréquemment compensés par des stratégies d’adaptation qui masquent le trouble.  Ils sont généralement moins perturbateurs dans le fonctionnement social que les symptômes typiques chez les garçons.

Comme avec le TSA, les femmes avec un TDA-H peuvent également développer des mécanismes d’adaptation permettant de mieux masquer leurs symptômes

De plus, les attentes sociales et culturelles envers les femmes (en lien avec l’organisation, le fait d’être multitâche et d’apporter du soin des autres) peuvent accentuer la culpabilité et le stress, renforçant la confusion avec d’autres troubles psychiques.

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Le diagnostic et des traitements possibles

Le diagnostic du TDAH repose sur une évaluation clinique approfondie menée par un professionnel de santé mentale, de tests neuropsychologiques, de questionnaires aux proches et de questionnaires cliniques.

Le traitement du TDA-H peut être multimodal avec :

  • la Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC),
  • un Traitement pharmacologique,
  • des Stratégies de gestion du quotidien avec de la psycho-éducation.

Des études montrent qu’un accompagnement bien ciblé améliore significativement la qualité de vie, la concentration et la gestion émotionnelle des femmes avec un TDAH.

tdah

Mieux vivre avec le TDAH – pour tous et toutes

Il y a quelques techniques simples et efficaces à intégrer au quotidien :

✅ Utiliser des plannings et des listes pour réduire les oublis

✅ Fractionner les tâches en étapes claires et fixer des délais

✅ Utiliser des timers / minuteurs afin d’avoir une meilleure notion du temps

✅ Pratiquer la mindfulness ou la méditation pour améliorer la concentration

✅ Faire de l’exercice régulièrement

 

tdah au féminin

 Le TDAH chez la femme est encore trop souvent méconnu. Reconnaître ses symptômes, comprendre les spécificités et obtenir un diagnostic précis sont des étapes importantes pour reprendre plus confiance en soi, mieux s’organiser et vivre plus pleinement au quotidien.

Une prise en charge adaptée permet de mieux connaître et comprendre les défis du quotidien et de les transformer en leviers vers plus d’équilibre et d’épanouissement.

Pour aller plus loin, l’association Hypersupers-TDAH France  offre ressources, conseils et accompagnement. Par ailleurs, la sophrologie peut aider dans la gestion et l’expression des émotions, de la motivation et de l’attention ainsi que le jobcoaching pour un épanouissement au travail.

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A propos de l’autisme au féminin

A propos de l’autisme au féminin

Lorsqu’on évoque l’autisme, on peut penser à   un garçon qui évite le regard, a des comportements répétitifs ou des intérêts pointus.  Néanmoins, les filles, les femmes sont aussi concernées par les Troubles du Spectre de l’Autisme ou TSA. Elles existent, mais restent souvent invisibles (le taux de diagnostic est d’une femme ou pour 3 ou 4 hommes).

Pourquoi ? Parce que la manière dont l’autisme s’exprime diffère souvent de celle des hommes. Les femmes apprennent aussi à masquer leurs particularités.

Mieux connaître l’autisme au féminin, c’est avoir une connaissance plus fine de ce trouble.

autisme

A propos du TSA

L’autisme est un trouble neurodéveloppemental : une autre manière de fonctionner et de penser qui touche la communication et le langage, les interactions sociales avec des comportements répétitifs. Il y a aussi souvent des troubles de la modulation sensorielle.

Les difficultés, qu’une personne avec autisme rencontre, varient : certaines sont très autonomes, d’autres ont besoin d’accompagnements. Chez les hommes et les femmes, l’expression du TSA est également différente. Même si c’est essentiel d’adapter l’environnement, de favoriser l’autonomie et de soutenir la personne dans son quotidien, mieux comprendre l’autisme au féminin est également un enjeu majeur.

A propos de l’expression de l’autisme chez les femmes

Les signes du TSA chez les filles ne sont pas toujours les mêmes que chez les garçons où tout est plus visible : isolement plus marqué, stéréotypies évidentes, intérêts spécifiques plus singuliers. Cela favorise un diagnostic plus précoce.

Chez les filles, les manifestations sont plus subtiles, donc difficilement décelables avec :

  • une meilleure capacité d’imitation,
  • une communication verbale développée,
  • des intérêts spécifiques qui paraissent plus ordinaires (lecture, écriture, musique, animaux),
  • des stéréotypies discrètes,
  • des hypersensibilités sensorielles présentes.

Toutes ces différences expliquent ainsi que de  nombreuses femmes autistes ne sont pas diagnostiquées ou reçoivent un diagnostic erroné voire tardif (dit à l’âge adulte).

A propos du camouflage

De nombreuses femmes autistes développent très tôt la stratégie du camouflage (ou masking). C’est apprendre et reproduire les codes sociaux pour passer inaperçues comme sourire, maintenir le contact visuel, préparer à l’avance des phrases toutes faites, copier les attitudes des autres après les avoir observées. Elles passent donc plus inapercues.

Le camouflage aide à s’intégrer mais il demande une énergie colossale. Les femmes avec autisme évoquent souvent un sentiment d’épuisement, de ne pas être elles-mêmes, voire des fois depuis très longtemps. Plus elles réussissent à camoufler, moins leur entourage va percevoir la difficulté. C’est un cercle vicieux qui retarde le diagnostic.

autisme

Tony Attwood – psychologue – montre que les femmes arrivent à imiter des personnes non autistes en situation sociale, donnant l’impression d’une certaine aisance.

A propos des troubles associés

L’autisme peut s’accompagner d’autres difficultés qui sont souvent intériorisées :

  • de l’anxiété sociale : la peur de mal faire, de ne pas répondre aux attentes,
  • de la dépression : une femme avec autisme sera plus encline à connaître un épisode dépressif au cours de sa vie,
  • des troubles alimentaires : hypersensibilités sensorielles liées aux goûts, textures ou odeurs, …

Ces troubles sont parfois pris pour une cause unique des difficultés mais cela masque l’autisme qui est sous-jacent.

A noter qu’il peut y avoir plus de violences …. Les femmes autistes sont plus exposées aux violences, dont les violences sexuelles. Le désir d’intégration, les difficultés à décoder les intentions des autres peuvent les rendent plus vulnérables.

A propos du diagnostic

La détection de l’autisme chez une femme demande une observation fine. Le diagnostic est plus tardif qu chez les hommes, car les spécificités féminines sont encore mal connues, moins visibles.

Ainsi, d’après les sex-ratios, les études montrent une prévalence importante du nombre de garçons par rapport aux filles : de 4 à 5 garçons pour une fille dans le DSM 4 et 3 à 4 garçons pour une fille dans la CIM-10. Ce ratio serait porté à 1 femme pour 9 hommes en ce qui concerne l’autisme sans déficience intellectuelle.

Ces chiffres entraînent un questionnement et un débat de la communauté scientifique : ces chiffres reflètent-ils la réalité, ou bien les méthodes de diagnostic sont-elles inadaptées pour saisir l’expression de cette condition chez certains profils féminins ?

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L’autisme au féminin reste au quotidien encore trop méconnu. Mieux le comprendre permet  de poser des diagnostics plus justes, à des femmes la possibilité de vivre pleinement leur vie, sans devoir masquer qui elles sont.

Le diagnostic peut amener un mieux-être au quotidien avec : 

  • des adaptations scolaires ou professionnelles,
  • un accompagnement adapté (psychologue, orthophonie, groupes d’habiletés sociales),
  • une reconnaissance des droits (allocation adulte handicapé, reconnaissance de travailleur handicapé),
  • une prévention accrue contre les violences et les abus.

Avoir une meilleure connaissance de soi, sensibiliser le collectif, mieux comprendre amène un mieux-vicre pour soi et ensemble. Nous pouvons en parler ensemble.

A noter = de la littérature à propos de l’autisme au féminin avec Julie Dachez, Alexandra Reynaud, ….

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L’orientation parfaite : et si la peur de se tromper était une opportunité d’apprendre ?

L’orientation parfaite : et si la peur de se tromper était une opportunité d’apprendre ?

« Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Est-ce que tu as choisi une orientation ? » … Toutes ces questions peuvent amener de l’anxiété. Que faire quand il y a de l’indécision, quand on ne sait pas quoi faire après le bac ?

La crainte de faire un mauvais choix peut venir de l’anticipation d’un risque futur. C’est une forme d’anxiété qui rend l’indécision difficile à vivre. Ainsi, des croyances peuvent nourrir cette angoisse liée à l’orientation scolaire :

  • La conviction qu’il existe un métier « parfait » fait pour soi
  • L’idée que se tromper de filière revient à rater son entrée dans la vie adulte, à compromettre son avenir

Ces peurs, ces représentations entraînent parfois d’interminables recherches : passer des heures sur Parcoursup, visionner des dizaines de vidéos sur des métiers, aller sur les sites internet de nombreuses écoles, lire des pages et des pages d’informations… mais sans trouver la réponses attendue. Et, plus l’échéance approche, plus la pression monte. L’indécision devient lourde à porter.

A la maison, jeunes comme parents peuvent éprouver les mêmes angoisses. Or, c’est en voulant protéger leurs enfants des échecs que les adultes leur enlèvent l’occasion d’expérimenter, d’affronter des difficultés, donc de développer leurs propres ressources.

orientation scolaire

Nous pouvons porter d’autres regards à la situation afin de mieux gérer l’incertitude d’une manière plus apaisée, d’en faire même un levier.

Exit le « métier idéal » …

Selon France Travail, 85 % des professions de 2030 n’existent pas encore. Chercher « le métier parfait », c’est comme chercher le graal qui peut-être n’existe pas.

Plutôt que de rêver à un métier unique, cela peut être intéressant de voir les conditions d’exercice du métier. Ainsi, le métier parfait n’existe pas. En revanche, certains environnements et certaines conditions favorisent l’épanouissement professionnel.

orientation

Explorer, avec un autre point de vue, les alternatives et les réorientations 

Se tromper n’est pas être dans une impasse. Il existe de nombreuses solutions : réorientation vers un autre cursus, échanges avec d’autres personnes ayant déjà changé de voie.

Il y a différentes options : partir à l’étranger, réaliser une mission de service civique, travailler quelques mois en CDD ou en intérim pour découvrir différents secteurs d’activités …

C’est dans ces moments-là qu’un bilan d’orientation peut être intéressant. Il permet d’explorer d’autres voies, d’autres solutions alternatives :  l’avenir peut apparaître moins menaçant.  C’est aussi gagner en confiance dans sa capacité à trouver de nouveaux chemins.

Adopter la philosophie de chacun à son rythme …

Chaque personne va selon son propre rythme, en empruntant des détours, parfois des chemins inattendus.  Se tromper, ce n’est pas s’égarer : cela permet souvent de pousser autrement, et parfois plus solidement.

L’indécision permet l’exploration en considérant les choix non pas comme définitifs, mais comme des étapes sur un chemin en constante construction, en constant évolution. C’est donc le bon moment pour parler d’orientation scolaire, à nouveau.

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Bien accompagner son enfant dans ses choix scolaires avec sérénité

Bien accompagner son enfant dans ses choix scolaires avec sérénité

Le moment de décider de ton orientation scolaire est crucial. Cette étape demande écoute, réflexion et patience. L’objectif est d’aider à trouver un parcours qui correspond à tes capacités, tes envies et ton rythme d’apprentissage… ce qui te correspond.

Mais il ne suffit pas de se concentrer sur les notes uniquement : d’autres facteurs personnels et plus pratiques jouent aussi un rôle important dans le choix de ton orientation. Découvrons-le ensemble !

Découvre ton style d’apprentissage !

Chacun a sa manière d’apprendre et de s’épanouir, non ? Peut-être préfères-tu un cadre structuré, comme les classes préparatoires, un BTS ou alors tu te sens mieux dans un environnement plus flexible, comme l’université ?

Pour mieux te comprendre, pose-toi ces questions :

  • Préfères-tu l’apprentissage théorique ou pratique ?
  • As-tu besoin de directives claires ou te débrouilles-tu en autonomie ?
  • Quelles activités t’enthousiasment,  stimulent ta curiosité ?
orientation

Répondre à ces questions permet de choisir une formation adaptée, comme un BTS pour les profils pratiques, une licence universitaire pour les étudiants plus indépendants.

Tiens compte de ta personnalité pour ton choix 

Ton caractère, tes préférences influencent son épanouissement scolaire. Il est important d’analyser certains points :

  • Autonomie : es-tu prêt à quitter la maison ou préfères-tu rester proche de ta famille ?
  • Gestion du stress : est-ce que tu te  sens à l’aise dans un environnement compétitif ou préfères un cadre collaboratif et moins exigeant ?
  • Distance géographique : peux-tu supporter la séparation avec ta famille si la formation est éloignée ?

Ces éléments sont importants pour conjuguer réussite et bien-être.

choix

Penses aux aspects pratiques pour ta formation

Les questions logistiques ont leur importance :

  • Accessibilité : la formation est-elle facile d’accès ?
  • Budget : le coût des études, du logement et des transports, est-ce que c’est réaliste pour ton budget, celui de ta famille ?
  • Aides disponibles : bourses, accompagnement ou ressources locales existent-elles ? Est-ce que tu peux y avoir droit ?

Ces points abordés permettent d’éviter le stress lié aux imprévus, de faciliter la transition vers tes études post-bac.

De l’importance d’accepter de se tromper

Il est essentiel de comprendre que l’erreur fait partie de l’apprentissage et je m’adresse à tes parents… Accompagner son enfant signifie que c’est aussi lui faire confiance, même s’il peut prendre des décisions audacieuses ou inhabituelles. Chaque expérience, qu’elle soit positive ou non, contribue à son développement, à sa capacité d’adaptation, au fait qu’il devienne adulte.

Par exemple, une réorientation, un stage ou une année de pause peuvent amener de nouvelles perspectives, l’aider à définir ses aspirations … pour mieux repartir, continuer …

Confiance et soutien pour une orientation réussie

Je continue… pour bien t’accompagner, ce qui est important c’est un équilibre entre conseils et autonomie . Donc, cela peut être bien (mais difficile parfois aussi) d’éviter que tes parents ne projettent leurs attentes. Plutôt se focaliser sur ce qui te correspond réellement. La meilleure manière de t’aider est de te faire confiance : croire en tes choix et en ta capacité à tirer des leçons de tes expériences.

tAvec cette approche, tes parents t’amènent  des outils pour t’épanouir dans son parcours scolaire, avec assurance et sérénité. En discuter aussi avec un professionnel extérieur peut être aussi un atout !

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