


Autisme et perception sensorielle
Explorez comment notre corps perçoit et réagit aux stimuli environnants, influençant notre équilibre et notre bien-être quotidien.
Perception sensorielle
Analyse approfondie de la manière dont notre corps détecte et interprète les mouvements dans l’espace.
Équilibre corporel
Découvrez l’importance de l’équilibre sensoriel dans le maintien de la stabilité physique.
La perception corporelle
L'équilibre sensoriel
La capacité du corps à détecter ses actions et mouvements dans l’espace est cruciale pour maintenir l’équilibre. Cette perception, souvent inconsciente, permet d’ajuster nos mouvements pour éviter les chutes et maintenir une posture stable. Elle joue un rôle essentiel dans la coordination motrice et l’adaptation aux environnements changeants. En comprenant mieux cette capacité, nous pouvons améliorer notre bien-être physique et mental.
Lorsque cette perception est altérée, cela peut entraîner des difficultés à se détendre, une hypertonicité ou, à l’inverse, un faible tonus musculaire. Ces variations influencent notre façon de bouger et d’interagir avec notre environnement, soulignant l’importance de la perception sensorielle dans notre vie quotidienne.
Manifestations sensorielles
Réactivité tactile
En hyperréactivité, le contact physique peut provoquer une aversion ou une douleur, tandis qu’en hyporéactivité, il y a une recherche de pressions fortes et de vêtements serrés.
Réactivité olfactive
L’hyperréactivité se manifeste par l’évitement de certaines odeurs, pouvant aller jusqu’aux vomissements, alors que l’hyporéactivité entraîne une recherche d’odeurs fortes.
Réactivité gustative
Les personnes hyperréactives peuvent refuser de manger certains aliments en raison de leur texture, tandis que les hyporéactives préfèrent des saveurs intenses comme les goûts acides ou amers.
Réactivité auditive
Une sensibilité excessive à certains bruits caractérise l’hyperréactivité, tandis que l’hyporéactivité se traduit par une difficulté à réagir aux sons et à la voix humaine.
Découvrez Nos Solutions
Explorez nos ressources pour améliorer l’environnement des personnes avec des troubles sensoriels. Apprenez comment des ajustements simples peuvent transformer leur quotidien.

Comment aider un enfant qui souffre de phobie scolaire ?
La phobie scolaire, bien que difficile à quantifier, toucherait environ 5 % des élèves du second degré. Toutefois, un quart des enfants seraient concernés par les troubles scolaires anxieux à un moment dans leur scolarité.
Qu’est-ce que la phobie scolaire ? Comment la reconnaître et aider un enfant ou un ado qui en souffre ? Quelles sont les solutions pour s’en débarrasser ? Je vous partage des conseils et des solutions dans ce nouvel article.
Phobie scolaire ou refus scolaire anxieux : définition et causes
C’est quoi, un « refus scolaire anxieux » ?
La phobie scolaire, également appelée “refus scolaire anxieux”, caractérise la peur irrationnelle d’aller à l’école, selon la définition du neuropsychiatre Julian de Ajuriaguerra.
Il s’agit d’un trouble affectant des jeunes qui, malgré leur souhait de suivre les cours, présentent des réactions d‘anxiété, de détresse émotionnelle ou de panique si on les force à se rendre à l’école.
Les signes courants du refus scolaire anxieux sont des douleurs au ventre, des maux de tête, des pleurs et l’expression d’une angoisse sincère à l’idée d’aller à l’école.
Tous les enfants peuvent être concernés, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur milieu d’origine.

Pourquoi est-ce qu’un enfant a peur d’aller à l’école ?
Selon une récente étude de l’Inserm auprès d’enfants souffrant de phobie scolaire, la moitié des participants sont victimes de harcèlement à l’école.
La phobie scolaire s’explique aussi par l’accumulation de plusieurs facteurs, qui peuvent déclencher un mal-être profond et se transformer en angoisse incontrôlable.
- un choc émotionnel (accident, séparation, deuil…)
- la pression pour obtenir de bonnes notes
- les questionnements sur le genre ou l’orientation sexuelle
- les troubles de l’apprentissage
- les troubles DYS
- les troubles du spectre de l’autisme
- etc.
Comment se débarrasser de la phobie scolaire ?
Écouter l’enfant en souffrance et créer les bonnes conditions à l’école
La première attitude à adopter est celle de l’écoute. Un enfant souffrant de phobie scolaire a besoin d’être rassuré et sécurisé, sa parole doit être écoutée avec bienveillance.
La prise en charge de la phobie scolaire nécessite ensuite de mettre en place des aménagements pour assurer de bonnes conditions de scolarité, ainsi qu’une coopération entre les équipes pédagogiques, les thérapeutes et les familles.
Mais lorsque cela n’est pas possible, que faire ?

Rassurer un enfant qui a peur d’aller à l’école avec la sophrologie
La sophrologie offre une palette d’outils et de techniques douces et non-invasives qui peuvent aider efficacement les enfants et les adolescents à se débarrasser de leur phobie scolaire.
Quels sont les bienfaits concrets de la sophrologie pour votre enfant ?
- Grâce à des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation, l’enfant apprend à mieux ressentir son corps, à identifier les signaux de stress et à les apaiser.
- Au fil des séances, votre enfant découvre ses nombreuses ressources intérieures et apprend à puiser en elles : il renforce ainsi sa confiance et son estime de soi et fait plus facilement face aux défis du quotidien.
- La sophrologie propose un espace sécurisé et bienveillant, où votre enfant peut exprimer librement ses émotions et ses préoccupations. Je joue le rôle d’écoute attentive et de guide empathique, j’aide votre enfant à identifier les obstacles à son épanouissement personnel et scolaire et je lui propose des outils pour les surmonter.

La phobie scolaire est un problème sérieux, malheureusement souvent sous-estimé. Source de mal-être profond pour les jeunes et d’angoisse pour leurs parents, ce trouble peut être apaisé avec des solutions douces et bénéfiques à long terme.

Le harcèlement scolaire : effets et conséquences …

Un article propos du harcèlement scolaire. Cela peut concerner tous les enfants, cela a concerné un des miens, sans raison apparente …
Le harcèlement scolaire, qu’est-ce que c’est ?
Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il est soumis de façon répétée et à long terme à des comportements agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser ou le mettre en difficulté de la part d’un ou plusieurs élèves.
Il y a trois dimensions importantes permettant de distinguer le harcèlement des autres formes de comportement violent :
- le pouvoir ;
- la fréquence ;
- la nature des agressions
( selon Dan Olweus – psychologue)

Le harcèlement scolaire peut arriver dès la maternelle (il n’y a pas d’âge pour que cela débute) mais les risques sont plus grands en fin de primaire, au collège. En 800 000 à un million d’élèves sont victimes de harcèlement (chiffres de 2023). Cette violence répétée peut être verbale, physique ou psychologique.
C’est en fait une situation intentionnellement agressive induisant une relation d’asservissement psychologique, qui se répète régulièrement.
La difficulté à reconnaître le harcèlement
Il est parfois difficile de reconnaître une situation où un élève est harcelé car le harceleur peut agir de façon cachée. Les formes que prennent le harcèlement peuvent parfois être interprétées comme de simples chamailleries d’enfants, au départ.
De leur côté, les adultes ne s’attardent pas forcément sur ces phénomènes de micro-violence. Il peuvent être considérés comme banals, voire normaux.
Quels sont ces différentes formes de harcèlement ?
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Moral = C’est plus discret que le harcèlement physique et plus difficile à détecter par les adultes. Il y a le harcèlement verbal avec des insultes répétées, celui émotionnel comme l’humiliation, le chantage. Il y a aussi des gestes qui peuvent être déplacés.
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Sexuel = Cela consiste à imposer, à une personne, de manière répétée, des gestes, des attitudes à caractère sexuel qui peuvent créer une ambiance humiliante, rabaissante, blessante. Les violences entre enfants à connotation sexuelle ne sont pas rares (environ 15% chez les filles, 1% chez les garçons). Ainsi, 20% disent avoir été regardés aux toilettes, 14% forcés de se déshabiller et 20% forcés d’embrasser un autre enfant.

- D’appropriation ou le racket = c’est le fait d’obtenir un bien par la violence, les menaces sans que la personne concernée soit d’accord. Le racket peut être individuel ou groupé.
- Physique = il y a différents jeux qui sont dangereux comme des jeux d’évanouissement, d’asphyxie avec « le jeu du foulard », « le jeu de la tomate ». Il y a aussi des jeux d’agression, les jeux de défi (comme « t’es pas cap »). Il y a aussi des bagarres, des coups, des bousculades, de la dégradation du matériel scolaire ou des vêtements, de l’enfermement.
- Le cyber-harcèlement = cela vient par des moqueries, de la propagation de rumeurs, l’envoi de photos humiliantes, l’envoi de messages injurieux ou menaçants par sms, messages ou mails. C’est en fait quand la moquerie se fait de manière répétée par une autre personne en ligne, à propos d’une autre personne.
Quels sont les acteurs du harcèlement ?
Il y a le harceleur, la victime et le témoin.
Le harceleur s’impose par la force, il cherche l’approbation de ses camarades qui peuvent devenir eux aussi harceleurs. C’est par le biais de la moquerie (blagues, surnoms), de la dérision, ce qui induit une certaine confusion entre ce qui est bien / ce qui est mal. Les attaques sont visibles aux yeux des enfants mais plus discrètes pour les adultes, ce qui peut entraîner plus de temps avant d’attirer l’attention, de déceler la situation de harcèlement.

Il en existe différents types. Le harceleur peut manipuler, rabaisser, humilier et isoler le harcelé. Il peut être aussi intransigeant, lunatique ou capricieux avec un pouvoir sans limite. Il peut même rejeter la faute sur l’autre… quitte parfois à inverser les rôles en se victimisant.
Le harcelé ou la victime n’est pas forcément vulnérable par essence mais plus là au mauvais moment. Certains enfants peuvent être dans une période de vulnérabilité ponctuelle qui peut être liée à un déménagement, une séparation des parents ou autre… Cette vulnérabilité peut être palpable, voire visible par les harceleurs qui les repèrent et les choisissent comme proies.
Les victimes de harcèlement parlent moins volontiers que d’autres élèves. Elles peuvent devenir isolées et avoir peur des représailles, honte d’évoquer leurs mésaventures, craintes de ne pas être crues ou soutenues. Elles peuvent aussi avoir la volonté de se débrouiller seules, afin d’éviter de passer pour « une balance ». Elles s’enferment sur elles-mêmes et cela a pour effet d’accroître leur douleur.

Il y a aussi les témoins… car le harcèlement est un phénomène de groupe. Si une partie de son origine se situe dans les personnalités respectives de l’agresseur et de l’agressé, le harcèlement ne se maintient que parce que d’autres enfants le soutiennent, l’encouragent, ce qui valide le processus du côté du harceleur qui se sent conforté et aussi du côté de la victime qui se trouve privée d’aide, d’empathie.
Il y a différents types de témoins, d’après Christine Salmivalli, chercheuse finlandaise avec les supporteurs qui forment un soutien important au harceleur (en riant, en faisant des gestes encourageants, …), les outsiders qui restent en arrière sans se positionner et ce laisser faire devient un signe d’approbation. Il y a aussi les défenseurs qui réconfortent la victime et essaient d’arrêter l’agression.
Quels sont les signes chez l’enfant du harcèlement ?
Il peut y avoir des changements soudains du comportement ou de l’humeur, une peur d’aller à l’école, des troubles du sommeil, de l’irritabilité, de l’agitation, une certaine colère, des maux de ventre et de la susceptibilité, un isolement social ou de la perte d’amis. Du côté de l’école, il peut y avoir une diminution des résultats scolaires et de la concentration.
L’enfant harcelé, plus petit, peut avoir du mail à décrypter, comprendre la situation et ensuite en parler. Pour l’adolescent, il peut y avoir une mise en place d’une stratégie d’évitement, des attitudes agressives et désorganisées, des signes d’anxiété (comme des troubles du sommeil, de l’alimentation, de somatisation), une baisse des résultats scolaires, des absences, un intérêt excessif pour les jeux vidéo, des signes dépressifs (pleurs, honte, culpabilité, etc…).

D’après le site du « Non au harcèlement », le harcèlement se fonde généralement sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que :
- L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux)
- Le sexe, l’identité de genre
- Un handicap (physique, psychique ou mental)
- Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement)
- L’appartenance à un groupe social ou culturel particulier
- Des centres d’intérêts différents

Harcèlement et Handicap
Le handicap visible ou invisible peut être une des causes du harcèlement. Chez les enfants autistes notamment, le harcèlement peut avoir des répercussions et freiner / gêner leur développement social et émotionnel, développer de l’anxiété, affecter leur estime de soi. Il y a un sentiment d’isolement, d’incompréhension qui peut s’installer et mener à une peur intense de l’école, soit de la phobie scolaire.
Les programme de lutte contre le harcèlement scolaire
Il y a des initiatives nationales comme le programme PHARe – plan global de prévention et de traitement des situations de harcèlement – à destination des écoles et des lycées depuis 2022, « non au harcèlement ». Ces programmes cherchent à impliquer tous et toutes – enseignants, élèves, parents et personnel. Ils proposent des formations, des ressources pour prévenir et gérer les cas de harcèlement.
Par ailleurs, une grille d’auto-évaluation a été distribuée aux enfants pour identifier si l’enfant est victime ou pas de harcèlement. Une intervention précoce permet de minimiser l’impact en dialoguant son enfant et en créant un espace de confiance où il peut se confier. C’est possible aussi d’utiliser des supports, de collaborer avec l’école en rencontrant les enseignants, la direction et en insistant sur l’importance d’une intervention rapide et d’une stratégie.
Pour plus d’informations !
Le harcèlement scolaire : Q and R
crédit photos = www.istockphoto.com

Accompagner l’enfant autiste à l’école : des solutions pour une scolarité épanouissante
Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent de nombreux enfants et leurs familles. Quand se pose la question de la scolarisation, la liste des défis à relever est longue et parfois décourageante, nécessitant une approche adaptée et, surtout, bienveillante.
Dans ce nouvel article, nous allons explorer les enjeux pour les équipes pédagogiques et voir ensemble quelques astuces, qui aideront certainement votre enfant à vivre une expérience scolaire enrichissante !

Le handicap invisible : comment comprendre l’autisme au-delà des apparences
Les handicaps invisibles liés aux troubles du spectre de l’autisme peuvent rendre la scolarité complexe. Les enfants autistes peuvent présenter des difficultés de communication, se sentir mal à l’aise en compagnie des autres enfants ou des enseignants. Ils peuvent également avoir des comportements répétitifs et des intérêts restreints. Tous ces aspects peuvent être mal compris et créer des barrières invisibles.
Il est impératif de sensibiliser les équipes pédagogiques sur la diversité du spectre autistique. Chaque enfant est unique et les formations régulières pour les enseignants contribuent à créer un environnement inclusif, bienveillant et épanouissant.
Les enjeux de la scolarisation
La scolarisation d’un enfant autiste soulève plusieurs enjeux =
- L’adaptation aux changements peut être difficile, car ils apprécient les routines fixes.
- Les stimuli sensoriels peuvent présenter un défi de taille, car l’école est un environnement souvent très lumineux et bruyant.
- L’inclusion sociale doit être favorisée : les enfants autistes peuvent avoir du mal à créer des relations avec les autres, ce qui affecte leur bien-être émotionnel.
- L’éducation inclusive avec un soutien adapté et une réponse aux besoins spécifique favorise la compréhension et l’acceptation au sein de la classe.
En savoir plus sur la sensorialité
Des clés pour mieux comprendre la sensorialité chez les personnes avec autisme.

Collaboration et soutien : les bases d’une équipe pédagogique adaptée
L’ensemble du personnel de l’école joue un rôle central dans la réussite scolaire d’un enfant avec autisme. Elle peut aussi être confrontée à des défis difficiles à relever, comme la diversité des besoins au sein d’une classe, le manque de formation adaptée et le manque de moyens.
La coopération entre les enseignants, les éducateurs spécialisés et les professionnels de santé est cruciale. Des plans de suivi individualisés permettent de répondre aux besoins particulier de chaque enfant. Il est même possible d’intégrer des ressources complémentaires dans l’environnement scolaire, comme des salles de relaxation ou des outils sensoriels.

Conseils pour les parents : soutien à la maison et communication avec l’école
Voici quelques astuces à destination des parents afin d’accompagner efficacement leur enfant autiste.
Une communication ouverte
Il est important d’entretenir une communication régulière avec l’école et de partager les informations sur les progrès et les défis de l’enfant. C’est la clé d’un accompagnement cohérent.
Une routine structurée
Le maintien d’une routine stable peut aider votre enfant à mieux appréhender les changements à l’école et à augmenter son sentiment de sécurité.
Une sensibilisation aux TSA
Sensibiliser les enseignants et les camarades de classe à l’autisme contribue à la création d’un environnement plus compréhensif et permet d’éviter le jugement et le rejet. Une présentation avec des supports visuels peut être très efficace.
Des intérêts spécifiques à encourager
Les enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme ont très souvent des intérêts restreints qui les passionnent. Les voitures, la géographie, les dinosaures, etc. Il est important de les encourager dans l’exploration de ces centres d’intérêts : cela permet de renforcer leur sentiment de sécurité, leur estime de soi et leur goût d’apprendre.

En résumé, le succès de la scolarisation des enfants autistes repose sur une approche individualisée et centrée sur la compréhension et l’inclusion. Parler ouvertement avec l’équipe pédagogique et favoriser une coopération entre l’école et la famille permet de créer un environnement sécurisant pour que l’enfant autiste puisse bien vivre ses années d’école.
Ressources complémentaires :