Les Groupes Barkley : apprendre à aider son enfant avec TDA-H

Les Groupes Barkley : apprendre à aider son enfant avec TDA-H

J’aimerais apporter dans cet article un autre regard sur le TDA-H, un sujet déjà abordé sur mon blog. La prise en charge de ce trouble peut s’avérer complexe et, en tant que parent, vous pouvez vous sentir démuni face au comportement de votre enfant… 

Vous connaissez certainement déjà quelques astuces pour faciliter le quotidien. Je vous propose d’aller plus loin, avec une méthode mêlant psycho-éducation, techniques facilement applicables et accompagnement global : les Groupes Barkley. 

Comment accompagner un enfant avec TDA-H ? En quoi consiste cette approche de guidance parentale ? Quels sont ses avantages ? Récemment formée à cette pratique, je réponds à ces questions dans cet article.

A écouter en podcast, c’est ici

Rappel : qu’est-ce que le TDA-H ?  

Le TDA-H, ou Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, est un trouble neurodéveloppemental (selon la classification du DSM-5) qui se caractérise par trois grands symptômes : 

  • L’inattention (difficulté à se concentrer) 
  • L’hyperactivité (besoin constant de bouger)
  • L’impulsivité (difficulté à attendre) 

    Il est difficile de trouver des chiffres précis sur la prévalence du TDA-H, mais on pense qu’environ 5 % des enfants seraient porteurs de ce trouble.     

    Concrètement, le comportement d’un enfant avec TDA-H peut entraîner des difficultés sociales et comportementales, tant en famille qu’à l’école.  

    Un accompagnement défaillant ou une absence d’accompagnement peut avoir des conséquences graves. L’enfant peut se sentir abandonné face à ses difficultés et développer par exemple des troubles anxieux ou liés à l’estime de soi. 

    Si votre enfant a été diagnostiqué avec le TDAH, la première chose à savoir est la suivante : vous n’êtes pas seul et des solutions non-médicamenteuses efficaces existent. 

    accompagnement enfant TDAH

    Comment accompagner un enfant ayant un TDAH ? 

    Chaque petit geste vers l’enfant est un pas de plus en faveur de sa qualité de vie. 

    À l’école ✏️

    Des aménagements simples en salle de classe et une attitude bienveillante de la part de l’équipe enseignante et des autres élèves peuvent apporter une grande aide. 

    Voici quelques exemples :  

    • Placer l’enfant devant et près d’autres enfants plutôt calmes 
    • Afficher un emploi du temps et les règles de la vie de la classe 
    • Reformuler les consignes, accorder du temps pour réaliser les exercices 
    • Permettre l’utilisation d’objets anti-stress
    • Etc.

    À la maison 🏡

    Le TDA-H ne reste pas le soir à la porte de l’école, il se manifeste bien entendu aussi à la maison ! Respecter les règles est un souci, gérer ses émotions est un combat permanent, les relations avec la fratrie sont compliquées… 

    Les astuces d’organisation applicables à l’école peuvent se transposer à la maison :  

    • Afficher les règles de la maison sur le frigo 
    • Prévoir des objets dédiés aux crises de colère (coussin à jeter…) 
    • Mettre en place un espace où l’enfant se sent totalement en sécurité 
    • Etc. 

    Ce sont des petites astuces qui marchent, mais qui peuvent être insuffisantes. Je vous propose d’aller plus loin. 

    enfants fratrie TDAH méthode Barkley

    Les Groupes Barkley : pour aider les parents à accompagner leurs enfants avec TDA-H  

    Les Groupes Barkley sont des groupes destinés aux parents d’enfants avec un TDA-H et destinés à les guider, les informer et les entraîner aux habiletés parentales. 

    L’objectif est de transmettre des connaissances actualisées du TDA-H et de ses conséquences sur le fonctionnement de l’ensemble de la famille. Sans information adaptée, les parents peuvent ressentir une certaine impuissance ou un stress élevé face à la gestion au quotidien d’un TDA-H. 

    Cette méthode non médicamenteuse se concentre sur la guidance parentale et la psycho-éducation. Elle n’a pas vocation à guérir le trouble, mais à améliorer les conditions de vie et les relations parents-enfants en gérant mieux les comportements inadaptés. 

    Focus sur les comportements d’opposition 

    Les Groupes de Barkley sont particulièrement recommandés pour le soutien des parents d’enfants de 4 à 13 ans qui doivent faire face à des problématiques d’opposition (particulièrement présentes dans le TDA-H). 

    Les méthodes proposées sont issues des TCC (thérapies comportementales et cognitives), dont l’efficacité a été prouvées par de nombreuses études. 

    Les problématiques d’opposition entraînent souvent un épuisement des parents et une dégradation des relations dans la famille. Des conséquences négatives souvent accentuées par des stratégies éducatives et des réponses mal adaptées. 

    Les Groupes de Barkley proposent ainsi aux parents des outils pour développer des réponses cohérentes et efficaces, tout en leur permettant d’en apprendre plus sur le fonctionnement cognitif et émotionnel en général. 

    À quoi ressemblent concrètement les Groupes de Barkley ? 

    En règle générale, le programme comprend une dizaine de séances de 1h30 à 2h, chacune centrée sur un thème spécifique (l’aide aux devoirs, comment devenir autonome, comment se comporter dans un lieu public, etc.).  

    Un à deux animateurs préalablement formés reçoivent les groupes de 5 à 7 familles (la présence des parents et des frères et sœurs est recommandée). Les séances sont interactives et collaboratives. 

    Chaque séance suit un déroulé établi à l’avance :  

    • Apport théorique en relation avec la thématique abordée
    • Éléments de réponse à la fois théoriques et pratiques
    • Mise en pratique
    • Débriefing au début de la séance suivant

      Les bénéfices des Groupes de Barkley  

      La participation des parents et des frères et sœurs à un tel programme n’a que des bénéfices ! 

      • Pour l’enfant : augmentation de l’autonomie et de l’estime de soi, baisse de l’anxiété et des comportements problématiques 
      • Pour la famille : apaisement des relations, meilleur épanouissement de chacun 

      Les résultats positifs, observés à grande échelle, ont permis à la Haute Autorité de Santé (HAS) de recommander la mise en place de ce type de groupes dans les dispositifs de suivi des enfants avec TDA-H. 

      Animation de Groupes de Barkley

      Je suis formée pour animer des Groupes de Barkley et accueillir des familles souhaitant se former aux habiletés parentales.

      Sensorialité et autisme : clés et conseils pour une meilleure compréhension

      Sensorialité et autisme : clés et conseils pour une meilleure compréhension

      J’aimerais vous parler aujourd’hui d’un aspect particulier de l’autisme : la sensorialité. Les personnes qui présentent un TSA (trouble du spectre de l’autisme) reçoivent et traitent différemment les informations sensorielles de leur environnement.  

      La sensorialité fait même partie intégrante de l’autisme : elle reflète toute la diversité et la créativité des personnes autistes. Mais elle peut également entrainer l’incompréhension de l’entourage, ainsi que des situations de stress intenses en cas de surcharge sensorielle. 

      Quels sont les systèmes sensoriels ? Comment est-ce que la sensorialité se manifeste chez les personnes autistes ? Comment est-ce que l’on interprète les stimuli ? Quelles sont les conséquences concrètes pour les autistes ? Comment améliorer la vie quotidienne quand on perçoit les stimuli différemment ? Nous allons voir tout cela plus en détail dans cet article. 

      Pour écouter en podcast, c’est ici !

      Quelques bases pour comprendre la sensorialité chez les autistes

      On ne peut pas vivre sans ressentir notre environnement. L’importance de ces expériences est cruciale dans notre développement, notre manière de communiquer, notre panière de voir le monde… que l’on soit autiste ou non. 

      Les 7 systèmes sensoriels

      On a tous apprès à l’école que les êtres humains sont dotés de 5 sens : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Mais il existe deux autres systèmes sensoriels à prendre en compte quand on parle de sensorialité. 

      Le système vestibulaire : il s’agit de l’équilibre, de la gestion des mouvements du corps, la vitesse et la perception de la gravité. 

      Le système proprioceptif : il s’agit des muscles, des nerfs et des articulations. Ils délivrent des informations sur les stimuli extérieurs à l’organisme, la position du corps dans l’espace, etc. 

      C’est au moment de l’interprétation des stimuli qu’intervient la différence entre les systèmes sensoriels des personnes avec et sans autisme.  

      sensorialité autisme hypersensibilité

      Le traitement des informations sensorielles peut être plus ou moins perturbé chez les personnes avec TSA, ce qui peut avoir un impact sur leur qualité de vie (on en reparle un peu plus loin dans cet article). En tout cas, les particularités sensorielles sont plus importantes chez les autistes que dans la population générale. 

      Comment est-ce que les autistes interprètent les stimuli sensoriels ?

      Pour faire simple : les organes des sens transforment les sons, les odeurs, la lumière, etc. en signaux nerveux que le cerveau doit interpréter. La perception sensorielle, c’est l’ensemble des connaissances que chaque être humain a collectées via l’expérience de ses sens. 

      Le processus comprend 4 étapes :  

      • La perception d’un stimulus (je vois un cookie)
      • La sensation (c’est un objet petit, rond et brun)
      • L’interprétation (c’est un gâteau)
      • La compréhension (on peut le manger) 

      Les personnes autistes vivent les mêmes expériences que les personnes non autistes, mais le traitement de l’information est différent (selon la conférencière et chercheuse Olga Bogdashina). 

      autisme sensorialité équilibre système vestibulaire

      Par exemple, une personne avec autisme ne parvient généralement pas à hiérarchiser les informations sensorielles et ne sait pas déterminer si elles sont pertinentes ou non. Elles n’ont pas de filtre (ou un filtre défectueux). Un bruit de fond à peine audible, comme une conversation lointaine ou une ventilation dans un magasin, peut être perçu avec la même intensité que le son de la voix de la personne en face, avec laquelle ils discutent. 

      Sensorialité différente, TSA et vie quotidienne

      On a vu que le cerveau des personnes avec autisme et celui des personnes sans autisme traitaient les informations sensorielles de manière différente. Il y a un autre paramètre à prendre en compte, et pas des moindres… 

      Hypo ou hypersensible ? 

      Le traitement de l’information dépend aussi de la sensibilité de la personne. Si tout le monde peut présenter des hypo- ou des hypersensibilités, ces deux caractéristiques sont très présentes chez les personnes avec TSA. 

      Dans le cas de l’hypersensibilité, trop d’informations arrivent au cerveau, qui ne parvient pas à tout traiter. On parle par exemple d’hypersensibilité tactile quand on ne supporte pas le contact des étiquettes des vêtements ou la texture de certains aliments. 

      À l’inverse, dans le cas de l’hyposensibilité, le cerveau se trouve privé d’information car les canaux sensoriels ne sont pas assez ouverts. On parle par exemple d’hyposensibilité visuelle quand on recherche les sources de lumières fortes et les reflets brillants. 

      Les avantages et les inconvénients d’une perception sensorielle particulière 

      On ne va pas se mentir, les inconvénients sont plus nombreux que les avantages ! 

      Les personnes avec autisme sont réputées pour faire très attention aux détails et à la précision des informations. C’est l’un des avantages de l’absence de filtres pour hiérarchiser les stimuli de premier plan et les stimuli d’arrière-plan. 

      En revanche, le cerveau entre rapidement en surchauffe, car il ne peut pas analyser toutes les informations à la fois. On parle alors de surcharges sensorielles, qui peuvent être très envahissantes et impacter la qualité de vie des personnes avec autisme.  

      Parce que leur perception sensorielle est différente et que le flot d’informations est parfois difficile à traiter, les personnes avec autisme se sentent particulièrement vulnérables, gênées ou confuses, voire profondément angoissées.  

      autisme émotions sensorialité TSA accompagnement

      Concilier sensorialité différente et qualité de vie

      Voici 3 conseils pour améliorer votre qualité de vie, si vous êtes une personne avec autisme, ou pour soutenir un proche qui présente un TSA. 

      💡 Conseil n°1 : être ouvert d’esprit 

      Cela peut paraître basique, mais ce rappel me tient à cœur : tous les proches des personnes autistes devraient connaître au maximum leurs particularités sensorielles, afin de mieux les comprendre (ou, au moins, de ne pas les juger). L’ouverture d’esprit est le tout premier pas, et il représente déjà beaucoup ! 

      “Ce ne sont pas des caprices qu’il serait plus convenable socialement d’éteindre ou de masquer. Ce ne sont pas des caprices, mais des manifestations fonctionnelles d’une hyper ou d’une hypo réactivité cognitive aux stimuli.” 

      Extrait du podcast TroubleS dans le Spectre

      💡 Conseil n°2 : aménager son environnement 

      Vivre dans un environnement sensoriel adapté est une condition indispensable pour le bien-être des personnes avec autisme. Cela peut garantir une bonne hygiène de vie mentale et un confort psychique indispensable à leur bien-être. 

      Plus facile à dire qu’à faire ? Certes, mais il suffit parfois de quelques aménagements simples, comme autoriser une personne autiste à porter un casque anti-bruit dans un open-space, ou diminuer l’intensité de la lumière dans un espace collectif. 

      💡 Conseil n°3 : prendre soin de soi 

      La principale conséquence de la surcharge sensorielle est la fatigue. Si c’est votre cas, prenez des pauses, soyez moins exigent avec vous-même, respectez vos propres particularités, soyez bienveillant envers vous-même. Les techniques de relaxation proposées en sophrologie peuvent vous apporter le bien-être et le calme dont vous avez besoin. 

      Crédits photos = www.kaboompics.com

      Astuces pour t’aider à bien dormir : parce que le sommeil c’est important !

      Astuces pour t’aider à bien dormir : parce que le sommeil c’est important !

       Est-ce que tu dors bien ? Parfois, on a du mal à dormir, cela arrive et ce n’est pas grave. Mais si tu as souvent de la peine à t’endormir ou que tu te réveilles beaucoup la nuit, cela peut avoir des conséquences sur ta santé. Rassure-toi : il existe des solutions simples pour régler le problème ! Lis cet article pour en savoir plus ouPour écouter cet article en podcast, c’est ici.

      Pourquoi est-ce important de bien dormir ?

      Tout d’abord, il est important de rappeler que dormir est aussi important pour le bon fonctionnement de ton corps que manger, boire ou marcher. L’être humain passe en moyenne le tiers de sa vie à dormir, ce n’est pas pour rien !

      Si tu as entre 6 et 13 ans, tu dois dormir entre 9 et 11 heures chaque nuit pour être en forme. C’est beaucoup moins que le chat, qui dort en moyenne 16 heures chaque jour. Mais c’est bien plus que le cheval, qui n’a besoin que de 3 heures de sommeil pour être en forme… Ne prends pas exemple sur lui !

      sommeil

      A l’inverse, les bénéfices quand tu dors bien sont très nombreux ! En voici une petite liste :

      • Tu te reposes de la fatigue accumulée pendant chaque journée et tu peux refaire le plein d’énergie avant la journée suivante.
      • Ton corps lutte mieux contre les maladies et les microbes.
      • Tu renforces tes muscles et tu grandis.
      • Ton cerveau, qui ne dort jamais complètement, met en ordre tout ce que tu as appris pendant la journée ! Génial, non ?

      Que se passe-t-il si tu dors mal ? Est-ce que tu penses le soir à des choses qui t’angoissent ou qui t’ennuient et cela t’empêche de t’endormir ? Est-ce que tu te réveilles en pleine nuit à cause de cauchemars ? Et quand tu te réveilles le matin, comment te sens-tu : fatigué et de mauvaise humeur ?

      Si tu as répondu « oui » à ces questions, c’est que ton sommeil n’est pas assez bon. Mal dormir peut alors entraîner des changements désagréables dans ta vie de tous es jours : tu n’es pas attentif à l’école, tu as du mal à apprendre tes leçons, tu es grognon et tu peux tomber malade plus facilement.

      sommeil

      Trucs faciles à faire pour un bon sommeil

      Comment faire pour améliorer ton sommeil ? Voici quelques conseils qui t’aideront à te détendre et à mieux dormir, pour pouvoir te lever du bon pied tous les matins !

      • Utilise ton lit seulement pour te reposer (et pas pour faire tes devoirs, manger ton goûter ou jouer à la console)
      • Évite d’inviter ton chat ou ton chien dans ton lit ! Mais si tu veux garder un doudou, c’est d’accord.
      • Fais en sorte que ta chambre soit dans le noir (mais tu peux garder une petite veilleuse si tu as trop peur).
      • Évite de trop manger au dîner.
      • Prends l’habitude de te coucher à la même heure, même le weekend.
      • Arrête les jeux vidéo et les écrans 2 heures avant de te coucher : téléphone, tablette ou console, hop, on range tout dans un tiroir !

      Toutes ces astuces te parlent ? Tu souhaites que nous échangions avec tes parents ? 

       

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      Stress des examens : 5 conseils pour bien le gérer

      Stress des examens : 5 conseils pour bien le gérer

      Vous venez de passer les épreuves anticipées du baccalauréat et vous pensez déjà au grand oral qui approche ? Vous êtes en pleine préparation des examens de fin d’année à la fac ? Le stress des examens vous concerne ?  

      Plus qu’une simple nervosité à l’approche d’une épreuve, le stress des examens peut vous faire perdre tous vos moyens, provoquer des crises de panique, des symptômes d’anxiété, des pertes de mémoire… et vous faire rater un examen important.  

      Comment reconnaître le stress des examens ? Comment apprendre à mieux le gérer pour mettre toutes les chances de votre côté je jour J ? Réponses dans cet article !

      Vous pouvez aussi écouter cet article en podcast en cliquant ici.

      Comment se manifeste le stress des examens ? 

      Il est normal de ressentir du stress dans une situation où les performances personnelles seront évaluées.

      Si le “bon” stress mobilise votre énergie avant un examen, une angoisse trop puissante peut avoir des conséquences regrettables. 

       Vous pouvez ressentir une agitation anormale ou des troubles du sommeil quelques jours avant l’épreuve. Juste avant d’entrer dans la salle d’examen, on peut ressentir une peur physique, qui se manifestera sous forme de tremblements, d’une hausse de la transpiration, d’une sécheresse de la bouche ou de diarrhée

      gestion du stress des examens

      Pourquoi est-ce que les jeunes (et les moins jeunes !) ressentent très souvent ces symptômes ? Parce qu’ils ont parfois une faible estime d’eux-même, à laquelle s’ajoute une forte pression du système éducatif.

      La peur de ne pas être à la hauteur les place alors dans une situation particulièrement inconfortable :

      • les hormones du stress augmentent
      • l’accès aux connaissances est bloqué
      • les réactions corporelles peuvent mener jusqu’à la crise de panique. 

      5 conseils pour rompre la spirale descendante du stress des examens 

      Voici 5 conseils faciles à mettre en place, à conserver précieusement à côté de vos fiches de révision ! 

      1. Prendre soin de soi

      C’est la base pour bien préparer une épreuve. Bien dormir, avoir une alimentation équilibrée et bien s’hydrater (1,5 litre d’eau par jour) permettent de limiter les effets délétères du stress. Vous pouvez également prendre des compléments à base de plantes ou des tisanes, sans effets secondaires ni risque d’addiction.

      révision stress des examens

      2. Arrêter de se dévaloriser 

      À force d’être répétées, des phrases comme « Je suis stupide », « Les autres sont meilleurs que moi », « Je n’y arriverai pas » finissent par devenir réalité…

      Alors que les pensées positives donnent à l’inverse des résultats impressionnants ! Un exemple de mantra : « Je fais de mon mieux, je peux y arriver, je suis capable de réussir ». 

      3. Bouger, prendre l’air, se changer les idées 

      L’activité physique est un excellent déstressant naturel. Un peu de sport, une sortie nature ou une simple marche à pied permettent de faire une pause et d’aérér efficacement le cerveau.

      Il en va de même pour les moments de détente entre amis : rien de tel qu’un bowling ou une séance de cinéma au milieu des révisions pour réguler les hormones et favoriser l’apprentissage. 

      stress des examens techniques détente

      4. Bien se préparer

      Ce conseil peut paraître bête, mais planifier les révisions en amont est une méthode efficace pour moins stresser ! Évitez d’apprendre un cours à la dernière minute et profitez justement de la veille d’un examen pour vous aérer la tête.

      5. Apprendre des techniques de relaxation

      Détente musculaire, méditation pleine conscience, respiration, yoga… toutes ces techniques font partie de la boîte à outil de la sophrologie. 

      Voici par exemple une petite technique de relaxation que vous pouvez utiliser rapidement et en toute discrétion pendant un examen :

      • inspirez lentement par le nez en comptant jusqu’à 5
      • expirez de la même manière
      • répetez cet exercice 5 fois, en fermant les yeux si vous le pouvez

      Respirer profondément atténue la sensation de stress et diminue le rythme cardiaque. Vous reprenez rapidement vos moyens et gagnez en sérénité pour la suite de votre épreuve.

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      5+1 astuces pour réussir l’orientation post bac

      5+1 astuces pour réussir l’orientation post bac

      L’orientation post baccalauréat est une source d’angoisse, tant pour les futurs bacheliers que pour leurs parents. C’est tout à fait compréhensible : les conséquences de ce choix auront un impact décisif sur l’avenir professionnel de l’étudiant.

      Comment bien s’y prendre pour faire le bon choix ? Voici 5 astuces + 1 bonus pour vous aider à trouver votre voie dans les meilleures conditions.

      Envie d’écouter cet article ? Vous pouvez en cliquant ici.

      💡 Astuce n°1 : prendre le temps de l’introspection 

      Avant de vous lancer tête  baissée dans la documentation sur les filières et les métiers possibles, commencez par vous poser quelques questions à propos de vous-même.

      Si vous choisissez une filière sans conviction, simplement pour faire plaisir à vos proches, vous risquez de vous retrouver dans une formation qui ne vous convient pas du tout.

      • Quelles sont vos matières préférées au lycée ?
      • Préférez-vous des études longues ou des études courtes ?
      • Quel type de travail aimeriez-vous exercer ?
      • Qu’est-ce qui vous motiverait vraiment pour vous lever chaque matin ?
      • Aimeriez-vous voyager et parler d’autres langues ?
      • Avez-vous une vocation pour aider les autres ?
      • Etc.

      L’introspection passe aussi par une étape de questions auprès de vos proches : demandez à vos amis et à votre famille dans quel type de métier ils vous verraient bien, cela peut aussi vous aider à faire un premier tri.

      comment réussir son orientation post bac

      💡 Astuce n°2 : récolter un maximum d’informations

      Les sources disponibles sur l’orientation post bac sont nombreuses. N’hésitez pas à en consulter un maximum ! L’Onisep, les magazines spécialisés (par exemple L’Étudiant) et les sites web des universités et grandes écoles représentent une mine d’information.

      Assister aux forums et aux journées portes ouvertes organisés par certaines écoles vous permettra également de vous faire une idée plus précise des programmes et du cadre de formation. Vous pourrez même poser directement vos questions à l’équipe pédagogique et échanger avec des étudiants.

      💡 Astuce n°3 : ne pas limiter l’orientation post bac à une seule voie

      Il est recommandé d’éviter de restreindre votre choix à une seule idée précise de métier (même si vous avez une vocation chevillée au corps depuis l’enfance).

      Dans l’idéal, faites une liste de métiers proches dans un même secteur. Vous rêvez de devenir libraire ? Vous pouvez aussi vous épanouir comme documentaliste, bibliothécaire ou éditeur. Ne fermez aucune porte !

      💡 Astuce n°4 : avoir une idée du marché de l’emploi

      Est-ce que vous aurez de bonnes chances de décrocher l’emploi que vous visez une fois votre diplôme en poche ? Le marché du travail évolue rapidement : repérer les tendances vous donnera une longueur d’avance.

      Pour ce faire, vous pouvez vous renseigner sur les secteurs porteurs et les métiers qui ont de l’avenir. 

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      Photo by Amy Hirschi on Unsplash

      💡 Astuce n°5 : se faire accompagner

      Le dédale des informations et des démarches à effectuer pendant la phase d’orientation post-bac peut en rebuter certains. La tâche est lourde, mais pas insurmontable ! Bâtir un projet d’orientation ne s’improvise pas et plusieurs intervenants sont là pour vous épauler : 

      • équipe pédagogique du lycée
      • parents, famille, amis
      • consultants spécialisés dans le bilan d’orientation

      💪 Astuce Bonus : ne pas avoir peur de Parcoursup !!

      Précédée par une réputation peu flatteuse, la plateforme Parcoursup (et ses soucis techniques récurrents) est la bête noire des élèves de Terminale. C’est pourtant une étape indispensable, au vu de l’offre de formation pléthorique.

      N’ayez crainte : Parcoursup est moins diabolique qu’il n’y paraît ! Suivez simplement toutes les phases du processus afin de réussir votre admission post-bac.

      En bref, il est conseillé de mûrir le plus tôt possible votre projet d’orientation post-bac. Quelle que soit votre situation, une bonne préparation vous rassurera et vous permettra de poser les bonnes bases pour démarrer sereinement les études supérieures !

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