La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui empêche certains gestes de s’automatiser. Les personnes dyspraxiques présentent souvent d’autres « troubles dys », comme la dyslexie (trouble de l’acquisition du langage), la dyscalculie (difficulté d’utilisation des nombres), la dysphasie (difficulté d’expression orale), la dysorthographie (trouble lié à l’encodage des mots) ou la dysgraphie (difficulté liée à l’écriture manuscrite).
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L’enfant dyspraxique
La dyspraxie toucherait environ 6 % des enfants scolarisés. Il s’agit d’un trouble assez peu connu et difficilement visible. On reconnaît un enfant dyspraxique à sa lenteur et à sa maladresse pour effectuer des gestes quotidiens.
Des troubles neuro-visuels sont souvent à l’origine d’une dyspraxie : l’enfant a du mal à fixer son regard, donc à coordonner et réaliser des gestes volontaires, comme s’habiller ou tenir des couverts. Les activités où intervient la motricité fine ou encore l’apprentissage du vélo deviennent également compliqués.
Quels sont les besoins d’un enfant dyspraxique ?
Avant tout, un enfant dyspraxique a besoin de soutien et d’être rassuré par son environnement familial et social, qui lui procurera calme et structure.
- A la maison : aider l’enfant à prendre conscience de ses difficultés, à les aborder autrement, à maîtriser sa colère, valoriser chaque action réussie, privilégier les activités “faciles” (pâte à modeler, sable…) et les ustensiles ergonomiques (chaussures à scratch, set de table antidérapant, brosse à dent électrique…)
- À l’école : alléger le temps de travail, éviter de donner plusieurs consignes en même temps, accorder du temps à la réalisation des tâches, mettre un ordinateur à disposition, proposer des classements clairs par couleurs, utiliser des fiches mémo…
La dyspraxie au quotidien
La dyspraxie n’est pas liée à un retard de développement intellectuel. Certaines personnes ont d’ailleurs un haut potentiel, même si l’écriture manuscrite est difficile (la dyspraxie est souvent associée à la dysgraphie).
En revanche, les conséquences de la dyspraxie au quotidien sont importantes, à l’école comme dans la vie professionnelle : les difficultés d’organisation, de coordination et de rapidité d’exécution de consignes peuvent devenir très handicapantes.
Comment la sophrologie aide les personnes dyspraxiques
Un accompagnement par la sophrologie aide les enfants et les adultes souffrant de dyspraxie à mieux vivre au quotidien, grâce à des techniques simples pour :
- Gérer la concentration
- Favoriser la méditation et la réflexion
- Découvrir de nouvelles sensations
- Améliorer la mémorisation et l’apprentissage
- Apprendre à garder son calme dans des situations de stress, gérer ses émotions.
- Devenir plus autonome
Vous trouverez des informations détaillées ainsi que des liens utiles dans la fiche dédiée à la dyspraxie. Je vous invite également à me contacter pour prendre rendez-vous et tester une séance de sophrologie afin d’améliorer votre quotidien ou celui de votre enfant dyspraxique.
crédits photos = www.unsplash.com