Comprendre le TDAH -être mieux avec la sophrologie

Comprendre le TDAH -être mieux avec la sophrologie

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble qui concerne les fonctions cognitives : attention, mémoire, fonctions exécutives. Comme les troubles Dys (dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasieetdyspraxie), le TDAH est assez fréquent et touche environ un enfant par classe. Décryptons dans cet article les caractéristiques du TDAH et voyons comment la sophrologie peut aider un enfant tout au long de sa scolarité ou un adulte dans sa vie quotidienne.

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Comment se manifeste le TDAH ?

Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité se caractérise par l’association de trois éléments

  • Le déficit de l’attention ( grandes difficultés pour terminer une tâche ou maintenir sa concentration )
  • L’impulsivité ( impatience, interruption de la parole ou des activités des autres )
  • L’hyperactivité motrice ( impossibilité de rester en place, agitation continue )

Les origines de ce troubles demeurent encore inconnues. On sait toutefois qu’il se manifeste avant l’âge de 12 ans et que 20 % des enfants présentent les 3 facteurs. Seuls un ou deux facteurs peuvent être particulièrement marqués pour les 80 % restants.

TDAH

La vie à l’école avec le TDAH : un vrai casse-tête !

Pour vous aider à identifier si votre enfant souffre de TDAH, posez-vous ce quelques questions : 

  • Les troubles sont-ils occasionnels ou quotidiens ?
  • Est-ce que votre enfant renconter des difficultés relationnelles à l’école, avec ses professeurs ou ses camarades de classe ?
  • Est-ce que votre enfant dort bien ?

Des moments d’hyperactivité, des conflits passagers ou des perturbations de l’attention, ça arrive à tout le monde. Mais un enfant ne peut pas vivre sa scolarité sereinement s’il souffre continuellement de difficultés de concentration, d’hyperactivité et d’impulsivité.

Les troubles de l’apprentissage sont souvent à l’origine d’une anxiété, de passages dépressifs, voire d’échec scolaire. L’incompréhension ou le jugement hâtif de l’entourage peuvent en outre avoir des conséquences désastreuses sur l’estime de soi. L’adaptation au trouble d’un enfant à besoins spécifiques, à l’école comme à la maison, est donc pleinement justifiée. Je recommande notamment cette excellente fiche à destination des enseignants, avec des informations pratiques pour mieux accompagner les élèves dans cette situation. 

L’adulte atteint de TDAH est plus anxieux que la moyenne

Une récente étude a démontré que les adultes atteints d’un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité étaient quatre fois plus sujets à des troubles anxieux que les personnes sans TDAH.

De nombreux symptômes du TDAH sont communs à d’autres troubles (anxiété, dépression bipolarité, etc.), ce qui rend le diagnostic d’autant plus difficile à établir. Il peut même passer inaperçu pendant l’enfance et se révéler tardivement, avec des conséquences inévitables sur l’estime de soi et la relation aux autres.

Les techniques utilisées lors des séances de sophrologie permettent d’ancrer une meilleure présence à soi et d’accroître les capacités de concentration. Un travail sur l’image de soi et la confiance peut également être engagé : il apporte ses bienfaits à la fois aux enfants et aux adultes. Enfin, la pratique des exercices de  respiration, de visualisation permet de retrouver le calme et la sérénité. La pratique de la sophrologie peut ainsi contribuer à apaiser certains symptômes contraignants du TDAH.

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Comprendre les troubles Dys : la dysphasie – être mieux avec la sophrologie

Comprendre les troubles Dys : la dysphasie – être mieux avec la sophrologie

La dysphasie est un trouble de l’apprentissage et du développement du langage oral qui toucherait environ 2 % de la population. La dysphasie fait partie des « troubles dys », au même titre que la dyslexie, la dyscalculie, la  dysorthographie, la dyspraxie, et la dysgraphie.

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La dysphasie chez l’enfant

Le langage oral n’a pas besoin d’un enseignement spécifique : il suffit qu’un enfant y soit exposé pour l’acquérir. Il réagit au son de la langue de ses parents puis en imite les voyelles, les tonalités, les rythmes. Il prononce ensuite des mots et une base de syntaxe se met en place progressivement. On observe un retard de langage lorsque l’enfant est en décalage avec l’âge moyen où il est supposé franchir les étapes d’acquisition du langage.

dysphasie

Crédit photo : www.kaboompics.com

La dysphasie n’est pas un retard, mais un trouble spécifique dans l’apprentissage du langage oral. À l’instar des autres “troubles dys”, il n’est pas corellé à une déficience intellectuelle. Il est toujours bon de le rappeler, les préjugés ont la vie dure…

Quels sont les signes d’une potentielle dysphasie ?

  • L’enfant a l’air de mal entendre, il ne réagit pas à des consignes simples.
  • Il mime ou montre du doigt pour s’exprimer mais n’utilise pas de mots.
  • Il est difficile de le comprendre quand il s’exprime à l’oral.
  • Ses compétences linguistiques stagnent, malgré la scolarisation.

Notons que la dysphasie peut concerner les deux aspects du langage oral.

  • La parole : le discours manque de fluidité, la parole est saccadée et peut s’accompagner d’une articulation difficile. Les erreurs de syntaxe sont fréquentes.
  • La compréhension : l’enfant a du mal à comprendre ce qu’on lui dit, même énoncé simplement. Les métaphores et le second degré lui sont étrangers.

    La dysphasie chez l’adulte

    La dysphasie n’est pas qu’une condition infantile. Ce trouble spécifique de la communication orale est présent dès la naissance et se manifeste pendant toute la vie. Il touche donc aussi les adultes et les personnes âgées.

    Troubles de mémoire, d’attention ou de planification font partie des manifestations les plus courantes de la dysphasie à l’âge adulte. Elles peuvent également être accompagnées de difficultés de motricité fine et de coordination.

    Il en résulte les mêmes effets cliniques que chez l’enfant : des difficultés d’expression et de compréhension à l’oral. Mais si ses capacités à communiquer ne sont pas suffisemment stimulées tout au long de sa vie, l’adulte dysphasique peut ressentir une certaine frustration et voir ses aptitudes diminuer encore, jusqu’à toucher son estime de soi.

    La sophrologie pour mieux vivre la dysphasie

    Des séances de sophrologie s’inscrivent parfaitement en complément de l’intervention d’un.e orthophoniste ou d’une prise en charge neuropsychologique. La pratique régulière d’exercices sophrologiques simples permet de bons résultats pour regagner confiance et estime de soi, notamment. La sophrologie peut également intervenir pour aider à prendre du recul sur la dysphasie et à envisager le quotidien avec plus de sérénité.

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    Comprendre les troubles Dys : la dysorthographie et la dyscalculie – être mieux avec la sophrologie

    Comprendre les troubles Dys : la dysorthographie et la dyscalculie – être mieux avec la sophrologie

    La dysorthographie et la dyscalculie font partie des « troubles dys », tout comme la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie et la dysgraphie. Elles sont parfois difficiles à déceler et souvent associés entre eux. Ces affections, ainsi que le TDA/H (trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) peuvent être plus faciles à vivre au quotidien grâce à la sophrologie.

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    Qu’est-ce que la dysorthographie ?

    Les zéros en dictés sont fréquents chez les écoliers… et les adultes complexés à l’écrit par une mauvaise orthographe sont aussi nombreux ! Rassurez-vous, tous ne sont pas dysorthographiques. La difficulté de la langue et de l’apprentissage de l’orthographe à l’école rendent la maîtrise du français écrit particulièrement complexe.

    La dysorthographie est un trouble spécifiquement lié à l’encodage des mots et accompagne souvent une dyslexie. Il ne s’agit en aucun cas d’un déficit de mémoire ou d’intelligence. C’est au moment de l’apprentissage de la lecture que ces difficultés peuvent être décelés chez l’enfant.

    dysorthographie

    La dysorthographie diffère de la dysgraphie, qui concerne seulement la manière d’effectuer le geste d’écriture. Comment se manifeste concrètement la dysorthographie ? 

    • Par une difficulté à écrire sontanément et rapidement la bonne orthographe des mot. La transcription est simplement phonologique et les mots ne sont pas correctement séparés.
    • Par une difficulté à synthétiser en même temps les règles de grammaire et d’accords, la syntaxe et l’orthographe (même si toutes ces règles sont connues) pour créer une écriture fluide.

    Cette dernière difficulté a tendance à disparaître à l’adolescence. Si ce n’est pas le cas, alors un diagnostic de dysorthographie peut être envisagé.

    Qu’est-ce que la dyscalculie ?

    Il s’agit d’un trouble principalement lié à la manipulation des symboles numériques, à la réalisation des calculs mentaux et à l’évaluation approximative des grandes quantités.

    Un enfant qui ne parvient pas à apprendre ses tables de multiplications, peut présenter une dyscalculie, mais ce n’est pas systématique (il peut s’agir d’un trouble de la mémoire). En revanche, s’il éprouve des difficultés à utiliser les nombres au quotidien, la question peut se poser. Date de naissance, mesure de distance, indication de l’heure… les occasions d’utiliser les chiffres dans une journée sont très nombreuses !

    Les obstacles que rencontrent les dyscalculiques dans la manipulation concrète des nombres, rendent la résolution de problèmes et l’étude de matières scientifiques très compliquées. Paradoxalement, une personne souffrant de dyscalculie pourra exceller dans la manipulation des symboles abstraits de l’algèbre.

    Comme pour la dysorthographie, le simple fait d’être « nul en maths » ne justifie pas la présence du trouble. Un bilan complet comprenant une évaluation précise des aptitudes numériques doit être effectué auprès d’un professionnel.

    dyscalculie

    Comment la sophrologie peut-elle aider les dysorthographiques et les dyscalculiques ?

    La sophrologie permet l’acquisition de nombreuses techniques simples pour retrouver sa confiance en soi, qui peut être mise à mal par ces deux troubles spécifiques. Elle aide également les enfants, les ados et les adultes présentant ces difficultés à mieux gérer les périodes d’anxiété et les émotions négatives, et aide au retour au calme. 

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    Comprendre les troubles Dys : la dyspraxie – être mieux avec la sophrologie

    Comprendre les troubles Dys : la dyspraxie – être mieux avec la sophrologie

    La dyspraxie  est un trouble du développement moteur qui empêche certains gestes de s’automatiser. Les personnes dyspraxiques présentent souvent d’autres « troubles dys », comme la dyslexie (trouble de l’acquisition du langage), la dyscalculie(difficulté d’utilisation des nombres), la  dysphasie (difficulté d’expression orale), la dysorthographie (trouble lié à l’encodage des mots) ou la dysgraphie (difficulté liée à l’écriture manuscrite).

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    L’enfant dyspraxique

    La dyspraxie toucherait environ 6 % des enfants scolarisés. Il s’agit d’un trouble assez peu connu et difficilement visible. On reconnaît un enfant dyspraxique à sa lenteur et à sa maladresse pour effectuer des gestes quotidiens.

    Des troubles neuro-visuels sont souvent à l’origine d’une dyspraxie : l’enfant a du mal à fixer son regard, donc à coordonner et réaliser des gestes volontaires, comme s’habiller ou tenir des couverts. Les activités où intervient la motricité fine ou encore l’apprentissage du vélo deviennent également compliqués.

    Quels sont les besoins d’un enfant dyspraxique ?

    Avant tout, un enfant dyspraxique a besoin de soutien et d’être rassuré par son environnement familial et social, qui lui procurera calme et structure.

    • A la maison : aider l’enfant à prendre conscience de ses difficultés, à les aborder autrement, à maîtriser sa colère, valoriser chaque action réussie, privilégier les activités “faciles” (pâte à modeler, sable…) et les ustensiles ergonomiques (chaussures à scratch, set de table antidérapant, brosse à dent électrique…)
    • À l’école : alléger le temps de travail, éviter de donner plusieurs consignes en même temps, accorder du temps à la réalisation des tâches, mettre un ordinateur à disposition, proposer des classements clairs par couleurs, utiliser des fiches mémo…
    enfant dyspraxique

    La dyspraxie au quotidien

    La dyspraxie n’est pas liée à un retard de développement intellectuel. Certaines personnes ont d’ailleurs un haut potentiel, même si l’écriture manuscrite est difficile (la dyspraxie est souvent associée à la dysgraphie).

    En revanche, les conséquences de la dyspraxie au quotidien sont importantes, à l’école comme dans la vie professionnelle : les difficultés d’organisation, de coordination et de rapidité d’exécution de consignes peuvent devenir très handicapantes.

    Comment la sophrologie aide les personnes dyspraxiques

    Un accompagnement par la sophrologie aide les enfants et les adultes souffrant de dyspraxie à mieux vivre au quotidien, grâce à des techniques simples pour :

    • Gérer la concentration
    • Favoriser la méditation et la réflexion
    • Découvrir de nouvelles sensations
    • Améliorer la mémorisation et l’apprentissage
    • Apprendre à garder son calme dans des situations de stress, gérer ses émotions.
    • Devenir plus autonome

    Vous trouverez des informations détaillées ainsi que des liens utiles dans la fiche dédiée à la dyspraxie. Je vous invite également à me contacter pour prendre rendez-vous et tester une séance de sophrologie afin d’améliorer votre quotidien ou celui de votre enfant dyspraxique.

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    Comprendre les troubles Dys : la dysgraphie – être mieux avec la sophrologie

    Comprendre les troubles Dys : la dysgraphie – être mieux avec la sophrologie

    La dysgraphie est un trouble dans l’acquisition du geste d’écrire ou dans son exécution. Elle se manifeste concrètement par une écriture manuscrite lente et un résultat difficile à lire. Les personnes dites “dysgraphiques” écrivent mal mais sans que ce handicap soit lié à un déficit psychologique, physique ou intellectuel. La dysgraphie diffère de la dysorthographie, qui est liée à une difficultés d’encodage des mots.

    Vous pouvez écouter l’article en podcast, ici.

    L’enfant et la dysgraphie

    La dysgraphie touche environ 10 % des enfants. En règle générale, la dysgraphie est accompagnée d’autres troubles de l’apprentissage, comme un déficit de l’attention (TDAH) ou une dyslexie.

    enfant dysgraphique

    Parmi les signes d’une dysgraphie potentielle, on peut facilement observer dès le CP lorsqu’un enfant éprouve une grande difficulté à apprendre à écrire :

    • Le geste d’écriture ne s’automatise pas, même s’il tient bien son crayon, qu’il est parfaitement capable de réaliser des lettres “bâtons” et de bien dessiner.
    • Le geste d’écriture est lent, les lettre ne sont pas attachées et leur forme est hasardeuse.
    • Les ratures sont nombreuses, les signes de ponctuation sont souvent oubliés, les retours à la ligne sont aléatoires.

    Une consultation auprès d’un ergothérapeute permet de diagnostiquer la dysgraphie grâce à un bilan : le nombre de mots écrits, le nombre d’erreurs et la qualité graphique sont comparés à une moyenne selon la classe d’âge de l’enfant.

    Comment améliorer la qualité de vie des personnes dysgraphiques ?

    Ecrire étant un geste du quotidien, l’incapacité à écrire correctement peut avoir de lourdes conséquences sur l’estime de soi. Comme la dysgraphie est un trouble persistant dont on ne peut guérir complètement, accorder une attention particulière à chaque geste d’écriture peut-être épuisant et entraîner une “surcharge cognitive”. La généralisation de l’écriture sur ordinateur, même si elle ne règle pas tout, permet toutefois au dysgraphique de se décharger de la pression d’une écriture manuelle appliquée.

    dysgraphie écrire

    Il est possible d’améliorer la vitesse d’écriture et sa lisibilité grâce à un travail de rééducation graphique auprès d’un psychomotricien ou d’un graphothérapeute. Ces spécialistes aident notamment à corriger la motricité fine, la posture et la coordination.

    L’intervention d’un orthophoniste est également recommandée dans le cas où la dysgraphie est liée à un trouble du langage. Ces méthodes sont efficaces si la prise en charge est précoce, c’est-à-dire avant l’entrée de l’enfant au lycée. Quand l’écriture, même maladroite, est acquise depuis plusieurs années, il est préférable de passer à l’écriture au clavier.

    Comment aider les dysgraphiques grâce à la sophrologie ?

    La sophrologie apporte de nombreux bénéfices dans l’accompagnement des personnes souffrant de dysgraphie : des exercices de relaxation, de décontraction et de lâcher prise sont en effet fortement recommandés pour aider à redonner le goût à l’écriture et apprendre à se décharger de la pression cognitive.

    Vous trouverez un complément d’informations dans la fiche dédiée à la dysgraphie, que vous pouvez télécharger. Et si vous souhaitez expérimenter les bienfaits d’une séance de sophrologie si vous (ou votre enfant) souffrez de dysgraphie, je vous invite à prendre rendez-vous.

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    Comprendre les troubles Dys : la dyslexie – être mieux avec la sophrologie

    Comprendre les troubles Dys : la dyslexie – être mieux avec la sophrologie

    La dyslexie est un déficit du langage écrit qui touche l’acquisition de la lecture et qui n’a pas de cause précise. Les personnes dyslexiques présentent parfois d’autres troubles, comme la dysphasie (difficultés d’expression orale), la dyspraxie (difficultés pour réaliser des gestes), dyscalculie (difficultés pour utiliser les nombres), dysorthographie et la dysgraphie (difficultés liées à l’expression écrite), communément regroupés sous l’appellation de « troubles dys ».

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    L’enfant dyslexique

    La dyslexie est généralement décelée au moment où un enfant apprend à lire et qu’il montre des signes clairs de difficultés d’apprentissage : il a du mal à identifier les lettres, les syllabes ou les mots.

    Cependant, tous les enfants dyslexiques ne rencontrent pas les mêmes problèmes. Il est important de souligner que l’apparition de la dyslexie n’est pas liée aux méthodes d’enseignement de la lecture : on naît dyslexique ou non.

    Bien qu’aucune étude ne fournisse de chiffres fiables sur la proportion de personnes dyslexiques en France, on estime que 4 % à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques. (Source : FFDYS). Selon l’OMS, la proportion d’enfants dyslexiques est trois fois plus élevée chez les garçons que chez les filles.

    enfant dyslexique

    L’adulte dyslexique

    Les adultes présentent les mêmes difficultés que les enfants concernant la lecture et la compréhension des documents écrits. La dyslexie étant un trouble « durable », cela signifie que le fonctionnement atypique du cerveau est présent dès l’enfance : on ne devient pas dyslexique à l’âge adulte.

    En revanche, on peut être diagnostiqué tardivement, ce qui s’explique notamment par le fait qu’il a longtemps été impossible de déceler clairement ce trouble, les progrès des neurosciences en la matière étant très récents. Le diagnostic est effectué, pour l’adulte comme pour l’enfant, grâce à une série de tests réalisés par des orthophonistes et des psychomotriciens.

    La dyslexie au quotidien

    Comme il s’agit d’un trouble qui touche spécifiquement la lecture et l’acquisition du langage, une personne dyslexique éprouve principalement deux difficultés dans sa vie quotidienne :

    • Lire « normalement », c’est-à-dire à une vitesse standard, sans buter sur les mots complexes et en comprenant le sens du texte.
    • Ecrire « normalement », c’est-à-dire sans inverser les lettres et en respectant les règles d’orthographe.

    La lenteur et la difficulté pour lire et écrire peuvent être mal vécues et avoir un impact négatif sur la qualité de vie : perte de confiance en soi, dévalorisation, anxiété, sentiment d’injustice…

    Chez l’enfant dyslexique notamment, prendre en compte ses besoins ne peut qu’être bénéfique à son développement.

    Comment faire ? Voici quelques recommandations :

    • Créer un environnement proche le plus calme, structuré et rassurant possible.
    • Mettre à sa disposition des outils et des techniques pour gérer ses émotions.
    • Alléger son temps de travail et répartir clairement ses tâches.
    • Créer des rituels simples pour structurer le temps.
    • Lui permettre de découvrir de nouvelles sources d’apprentissage, autres que le support écrit.
    dyslexie enfant

    Qu’est ce que la sophrologie apporte aux personnes dyslexiques ?

    Un accompagnement par la sophrologie fournit des outils faciles à utiliser pour mieux vivre au quotidien :

    • Mieux gérer la concentration
    • Favoriser la réflexion, de manière calme et posée
    • Découvrir de nouvelles sensations
    • Améliorer les capacités à apprendre et à mémoriser
    • Mieux gérer les situations de stress ou de gêne
    • Développer la confiance en soi,
    • Gagner en autonomie
    • Etc…

    Consultez la fiche pratique sur la dyslexie pour en savoir plus. 

    Envie d’en savoir plus, vous pouvez me contacter.

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