Comprendre les troubles Dys : la dysorthographie et la dyscalculie – être mieux avec la sophrologie

Comprendre les troubles Dys : la dysorthographie et la dyscalculie – être mieux avec la sophrologie

La dysorthographie et la dyscalculie font partie des « troubles dys », tout comme la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie et la dysgraphie. Elles sont parfois difficiles à déceler et souvent associés entre eux. Ces affections, ainsi que le TDA/H (trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) peuvent être plus faciles à vivre au quotidien grâce à la sophrologie.

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Qu’est-ce que la dysorthographie ?

Les zéros en dictés sont fréquents chez les écoliers… et les adultes complexés à l’écrit par une mauvaise orthographe sont aussi nombreux ! Rassurez-vous, tous ne sont pas dysorthographiques. La difficulté de la langue et de l’apprentissage de l’orthographe à l’école rendent la maîtrise du français écrit particulièrement complexe.

La dysorthographie est un trouble spécifiquement lié à l’encodage des mots et accompagne souvent une dyslexie. Il ne s’agit en aucun cas d’un déficit de mémoire ou d’intelligence. C’est au moment de l’apprentissage de la lecture que ces difficultés peuvent être décelés chez l’enfant.

dysorthographie

La dysorthographie diffère de la dysgraphie, qui concerne seulement la manière d’effectuer le geste d’écriture. Comment se manifeste concrètement la dysorthographie ? 

  • Par une difficulté à écrire sontanément et rapidement la bonne orthographe des mot. La transcription est simplement phonologique et les mots ne sont pas correctement séparés.
  • Par une difficulté à synthétiser en même temps les règles de grammaire et d’accords, la syntaxe et l’orthographe (même si toutes ces règles sont connues) pour créer une écriture fluide.

Cette dernière difficulté a tendance à disparaître à l’adolescence. Si ce n’est pas le cas, alors un diagnostic de dysorthographie peut être envisagé.

Qu’est-ce que la dyscalculie ?

Il s’agit d’un trouble principalement lié à la manipulation des symboles numériques, à la réalisation des calculs mentaux et à l’évaluation approximative des grandes quantités.

Un enfant qui ne parvient pas à apprendre ses tables de multiplications, peut présenter une dyscalculie, mais ce n’est pas systématique (il peut s’agir d’un trouble de la mémoire). En revanche, s’il éprouve des difficultés à utiliser les nombres au quotidien, la question peut se poser. Date de naissance, mesure de distance, indication de l’heure… les occasions d’utiliser les chiffres dans une journée sont très nombreuses !

Les obstacles que rencontrent les dyscalculiques dans la manipulation concrète des nombres, rendent la résolution de problèmes et l’étude de matières scientifiques très compliquées. Paradoxalement, une personne souffrant de dyscalculie pourra exceller dans la manipulation des symboles abstraits de l’algèbre.

Comme pour la dysorthographie, le simple fait d’être « nul en maths » ne justifie pas la présence du trouble. Un bilan complet comprenant une évaluation précise des aptitudes numériques doit être effectué auprès d’un professionnel.

dyscalculie

Comment la sophrologie peut-elle aider les dysorthographiques et les dyscalculiques ?

La sophrologie permet l’acquisition de nombreuses techniques simples pour retrouver sa confiance en soi, qui peut être mise à mal par ces deux troubles spécifiques. Elle aide également les enfants, les ados et les adultes présentant ces difficultés à mieux gérer les périodes d’anxiété et les émotions négatives, et aide au retour au calme. 

Crédit photos : www.kaboompics.com

Comprendre les troubles Dys : la dyspraxie – être mieux avec la sophrologie

Comprendre les troubles Dys : la dyspraxie – être mieux avec la sophrologie

La dyspraxie  est un trouble du développement moteur qui empêche certains gestes de s’automatiser. Les personnes dyspraxiques présentent souvent d’autres « troubles dys », comme la dyslexie (trouble de l’acquisition du langage), la dyscalculie(difficulté d’utilisation des nombres), la  dysphasie (difficulté d’expression orale), la dysorthographie (trouble lié à l’encodage des mots) ou la dysgraphie (difficulté liée à l’écriture manuscrite).

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L’enfant dyspraxique

La dyspraxie toucherait environ 6 % des enfants scolarisés. Il s’agit d’un trouble assez peu connu et difficilement visible. On reconnaît un enfant dyspraxique à sa lenteur et à sa maladresse pour effectuer des gestes quotidiens.

Des troubles neuro-visuels sont souvent à l’origine d’une dyspraxie : l’enfant a du mal à fixer son regard, donc à coordonner et réaliser des gestes volontaires, comme s’habiller ou tenir des couverts. Les activités où intervient la motricité fine ou encore l’apprentissage du vélo deviennent également compliqués.

Quels sont les besoins d’un enfant dyspraxique ?

Avant tout, un enfant dyspraxique a besoin de soutien et d’être rassuré par son environnement familial et social, qui lui procurera calme et structure.

  • A la maison : aider l’enfant à prendre conscience de ses difficultés, à les aborder autrement, à maîtriser sa colère, valoriser chaque action réussie, privilégier les activités “faciles” (pâte à modeler, sable…) et les ustensiles ergonomiques (chaussures à scratch, set de table antidérapant, brosse à dent électrique…)
  • À l’école : alléger le temps de travail, éviter de donner plusieurs consignes en même temps, accorder du temps à la réalisation des tâches, mettre un ordinateur à disposition, proposer des classements clairs par couleurs, utiliser des fiches mémo…
enfant dyspraxique

La dyspraxie au quotidien

La dyspraxie n’est pas liée à un retard de développement intellectuel. Certaines personnes ont d’ailleurs un haut potentiel, même si l’écriture manuscrite est difficile (la dyspraxie est souvent associée à la dysgraphie).

En revanche, les conséquences de la dyspraxie au quotidien sont importantes, à l’école comme dans la vie professionnelle : les difficultés d’organisation, de coordination et de rapidité d’exécution de consignes peuvent devenir très handicapantes.

Comment la sophrologie aide les personnes dyspraxiques

Un accompagnement par la sophrologie aide les enfants et les adultes souffrant de dyspraxie à mieux vivre au quotidien, grâce à des techniques simples pour :

  • Gérer la concentration
  • Favoriser la méditation et la réflexion
  • Découvrir de nouvelles sensations
  • Améliorer la mémorisation et l’apprentissage
  • Apprendre à garder son calme dans des situations de stress, gérer ses émotions.
  • Devenir plus autonome

Vous trouverez des informations détaillées ainsi que des liens utiles dans la fiche dédiée à la dyspraxie. Je vous invite également à me contacter pour prendre rendez-vous et tester une séance de sophrologie afin d’améliorer votre quotidien ou celui de votre enfant dyspraxique.

crédits photos = www.unsplash.com

Comprendre les troubles Dys : la dysgraphie – être mieux avec la sophrologie

Comprendre les troubles Dys : la dysgraphie – être mieux avec la sophrologie

La dysgraphie est un trouble dans l’acquisition du geste d’écrire ou dans son exécution. Elle se manifeste concrètement par une écriture manuscrite lente et un résultat difficile à lire. Les personnes dites “dysgraphiques” écrivent mal mais sans que ce handicap soit lié à un déficit psychologique, physique ou intellectuel. La dysgraphie diffère de la dysorthographie, qui est liée à une difficultés d’encodage des mots.

Vous pouvez écouter l’article en podcast, ici.

L’enfant et la dysgraphie

La dysgraphie touche environ 10 % des enfants. En règle générale, la dysgraphie est accompagnée d’autres troubles de l’apprentissage, comme un déficit de l’attention (TDAH) ou une dyslexie.

enfant dysgraphique

Parmi les signes d’une dysgraphie potentielle, on peut facilement observer dès le CP lorsqu’un enfant éprouve une grande difficulté à apprendre à écrire :

  • Le geste d’écriture ne s’automatise pas, même s’il tient bien son crayon, qu’il est parfaitement capable de réaliser des lettres “bâtons” et de bien dessiner.
  • Le geste d’écriture est lent, les lettre ne sont pas attachées et leur forme est hasardeuse.
  • Les ratures sont nombreuses, les signes de ponctuation sont souvent oubliés, les retours à la ligne sont aléatoires.

Une consultation auprès d’un ergothérapeute permet de diagnostiquer la dysgraphie grâce à un bilan : le nombre de mots écrits, le nombre d’erreurs et la qualité graphique sont comparés à une moyenne selon la classe d’âge de l’enfant.

Comment améliorer la qualité de vie des personnes dysgraphiques ?

Ecrire étant un geste du quotidien, l’incapacité à écrire correctement peut avoir de lourdes conséquences sur l’estime de soi. Comme la dysgraphie est un trouble persistant dont on ne peut guérir complètement, accorder une attention particulière à chaque geste d’écriture peut-être épuisant et entraîner une “surcharge cognitive”. La généralisation de l’écriture sur ordinateur, même si elle ne règle pas tout, permet toutefois au dysgraphique de se décharger de la pression d’une écriture manuelle appliquée.

dysgraphie écrire

Il est possible d’améliorer la vitesse d’écriture et sa lisibilité grâce à un travail de rééducation graphique auprès d’un psychomotricien ou d’un graphothérapeute. Ces spécialistes aident notamment à corriger la motricité fine, la posture et la coordination.

L’intervention d’un orthophoniste est également recommandée dans le cas où la dysgraphie est liée à un trouble du langage. Ces méthodes sont efficaces si la prise en charge est précoce, c’est-à-dire avant l’entrée de l’enfant au lycée. Quand l’écriture, même maladroite, est acquise depuis plusieurs années, il est préférable de passer à l’écriture au clavier.

Comment aider les dysgraphiques grâce à la sophrologie ?

La sophrologie apporte de nombreux bénéfices dans l’accompagnement des personnes souffrant de dysgraphie : des exercices de relaxation, de décontraction et de lâcher prise sont en effet fortement recommandés pour aider à redonner le goût à l’écriture et apprendre à se décharger de la pression cognitive.

Vous trouverez un complément d’informations dans la fiche dédiée à la dysgraphie, que vous pouvez télécharger. Et si vous souhaitez expérimenter les bienfaits d’une séance de sophrologie si vous (ou votre enfant) souffrez de dysgraphie, je vous invite à prendre rendez-vous.

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Comprendre les troubles Dys : la dyslexie – être mieux avec la sophrologie

Comprendre les troubles Dys : la dyslexie – être mieux avec la sophrologie

La dyslexie est un déficit du langage écrit qui touche l’acquisition de la lecture et qui n’a pas de cause précise. Les personnes dyslexiques présentent parfois d’autres troubles, comme la dysphasie (difficultés d’expression orale), la dyspraxie (difficultés pour réaliser des gestes), dyscalculie (difficultés pour utiliser les nombres), dysorthographie et la dysgraphie (difficultés liées à l’expression écrite), communément regroupés sous l’appellation de « troubles dys ».

Pour écouter en podcast, c’est ici !

L’enfant dyslexique

La dyslexie est généralement décelée au moment où un enfant apprend à lire et qu’il montre des signes clairs de difficultés d’apprentissage : il a du mal à identifier les lettres, les syllabes ou les mots.

Cependant, tous les enfants dyslexiques ne rencontrent pas les mêmes problèmes. Il est important de souligner que l’apparition de la dyslexie n’est pas liée aux méthodes d’enseignement de la lecture : on naît dyslexique ou non.

Bien qu’aucune étude ne fournisse de chiffres fiables sur la proportion de personnes dyslexiques en France, on estime que 4 % à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques. (Source : FFDYS). Selon l’OMS, la proportion d’enfants dyslexiques est trois fois plus élevée chez les garçons que chez les filles.

enfant dyslexique

L’adulte dyslexique

Les adultes présentent les mêmes difficultés que les enfants concernant la lecture et la compréhension des documents écrits. La dyslexie étant un trouble « durable », cela signifie que le fonctionnement atypique du cerveau est présent dès l’enfance : on ne devient pas dyslexique à l’âge adulte.

En revanche, on peut être diagnostiqué tardivement, ce qui s’explique notamment par le fait qu’il a longtemps été impossible de déceler clairement ce trouble, les progrès des neurosciences en la matière étant très récents. Le diagnostic est effectué, pour l’adulte comme pour l’enfant, grâce à une série de tests réalisés par des orthophonistes et des psychomotriciens.

La dyslexie au quotidien

Comme il s’agit d’un trouble qui touche spécifiquement la lecture et l’acquisition du langage, une personne dyslexique éprouve principalement deux difficultés dans sa vie quotidienne :

  • Lire « normalement », c’est-à-dire à une vitesse standard, sans buter sur les mots complexes et en comprenant le sens du texte.
  • Ecrire « normalement », c’est-à-dire sans inverser les lettres et en respectant les règles d’orthographe.

La lenteur et la difficulté pour lire et écrire peuvent être mal vécues et avoir un impact négatif sur la qualité de vie : perte de confiance en soi, dévalorisation, anxiété, sentiment d’injustice…

Chez l’enfant dyslexique notamment, prendre en compte ses besoins ne peut qu’être bénéfique à son développement.

Comment faire ? Voici quelques recommandations :

  • Créer un environnement proche le plus calme, structuré et rassurant possible.
  • Mettre à sa disposition des outils et des techniques pour gérer ses émotions.
  • Alléger son temps de travail et répartir clairement ses tâches.
  • Créer des rituels simples pour structurer le temps.
  • Lui permettre de découvrir de nouvelles sources d’apprentissage, autres que le support écrit.
dyslexie enfant

Qu’est ce que la sophrologie apporte aux personnes dyslexiques ?

Un accompagnement par la sophrologie fournit des outils faciles à utiliser pour mieux vivre au quotidien :

  • Mieux gérer la concentration
  • Favoriser la réflexion, de manière calme et posée
  • Découvrir de nouvelles sensations
  • Améliorer les capacités à apprendre et à mémoriser
  • Mieux gérer les situations de stress ou de gêne
  • Développer la confiance en soi,
  • Gagner en autonomie
  • Etc…

Consultez la fiche pratique sur la dyslexie pour en savoir plus. 

Envie d’en savoir plus, vous pouvez me contacter.

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Le Harcèlement scolaire : Questions et Réponses

Le Harcèlement scolaire : Questions et Réponses

Il était une fois un harcèlement

Il y a plusieurs semaines a eu lieu la rentrée. C’est toujours une période un peu particulière en ce qui me concerne, une période un peu sensible. Des souvenirs qui reviennent, pas si vieux que cela.

Mon enfant de 8 ans harcelé. Ce harcèlement scolaire s’est installé dans la durée, 3 ans avec des périodes d’accalmie où nous respirions, où elle était mieux. Jusqu’au jour d’une agression, survenue dans un climat électrique, une agression qui aurait pu mal finir. Mais une agression violente, une de trop.

J’ai toujours à l’esprit cela, à la période de la rentrée. Mes nuits deviennent un peu plus courtes. J’ai juste à cœur, que les choses se passent bien, que mes enfants soient bien. Ce sentiment de solitude de voir son enfant changer, de savoir la gravité des faits qui se déroulent à l’école, ce sentiment de solitude, je l’ai ressenti et vous ?

J’ai toujours à l’esprit cela, à la période de la rentrée. Mes nuits deviennent un peu plus courtes. J’ai juste à cœur, que les choses se passent bien, que mes enfants soient bien. Ce sentiment de solitude de voir son enfant changer, de savoir la gravité des faits qui se déroulent à l’école, ce sentiment de solitude, je l’ai ressenti et vous ?

Porter ou ne pas porter plainte quand le harcèlement est avéré et qu’il perdure ? Quoique nous fassions, nous sommes jugés, conseillés mais réellement écoutés ? Mais, quoiqu’il se passe, nous sommes seuls.

Être conciliant, être ferme ou être intransigeant ? Quelle est la meilleure des solutions vis à vis des harceleurs ? Je ne sais pas. Il y a peut-être des choses que je ferai différemment si j’avais su. Mais la seule chose qui soit, est de s’écouter : Écouter son enfant, son cœur et s’écouter soi.

harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire, c’est de la peur, des dommages physiques et psychologiques, de la colère et de la solitude. Tout parent dont l’enfant a été victime de harcèlement, tout enfant harcelé peut témoigner de la violence, de cette violence psychologique. Et toujours cette incompréhension, pourquoi mon enfant ?

A travers cet article, je voudrais poser des éléments que vous connaissez déjà peut-être. C’est   un éclairage sur des solutions qui existent, des solutions aussi petites soient elles que j’ai pu trouver.

harcèlement scolaire

C’est quoi d’abord le harcèlement scolaire ?

Tout d’abord, une définition: « Le harcèlement scolaire est le fait pour un élève ou un groupe d’élèves de faire subir de manière répétée à un camarade des propos ou des comportements agressifs. Les actes considérés comme du harcèlement scolaire sont par exemple, les moqueries, les brimades, les humiliations, les insultes. Ces actes entraînent une dégradation des conditions de vie de la victime, et cela se manifeste notamment par l’anxiété, la chute des résultats scolaires et la dépression. Les faits de harcèlement scolaire sont sanctionnés, qu’ils aient été commis au sein ou en dehors des bâtiments de l’établissement scolaire. Le faible âge de la victime est une circonstance aggravante pour l’auteur du harcèlement, tout comme l’utilisation d’internet dans la réalisation des faits. » – source internet service public.

Bien lire, le harcèlement est un phénomène répété de propos ou de comportements agressifs. Les insultes, plaisanteries répétées en font partie.  C’est la répétition qui crée le harcèlement.

Des changements qui permettent d’identifier le harcèlement

Des changements même minimes peuvent survenir chez votre enfant :

  • Difficultés d’endormissement avec angoisses au moment de s’endormir. L’enfant se raconte sa journée qu’il revit, dans sa tête au moment d’aller au lit
  • Réveils nocturnes, tics
  • Angoisses
  • Sautes d’humeur
  • Baisse des notes à l’école
  • Fatigue
  • Agressivité
  • Idées noires, l’enfant est isolé, se sent isolé et peut ne plus avoir envie d’aller à l’école
  • Sur le plus long terme, phobie scolaire
école

Dans cette liste, se trouvent aussi les automutilations et, dans certaines situations, des tentatives de suicide voire même des suicides.

Pourquoi le harcèlement ?

Il n’y a pas de causes précises. Il peut néanmoins provenir d’une «différence» perçue chez un élève aux yeux des autres : handicap, intelligence jugée supérieure, aspect physique (acné, surpoids…), …

Pour mon enfant, c’étaient des poux dans sa tête et le fait de se gratter qui a entraîné en premier le surnom « contaminé ». Les raisons peuvent être donc multiples.

harcèlement scolaire

En situation de harcèlement, où s’informer ?

Vous pouvez consulter les sites internet suivants =

Service public sur le harcèlement scolaire, avec rappel de la loi

Site internet institutionnel du gouvernement contre le harcèlement qui contient des supports pédagogiques. Il montre que chacun a un rôle à jouer – élèves, parents et institutions. Un numéro est à appeler = le 3020. Ne surtout pas hésiter à appeler !

Mais aussi d’autres sites internet de personnes victimes de harcèlement, des associations qui font des interventions dans les établissements =-

Marion La Main Tendue

Marcelment  (sur la page Facebook)

Joue pas avec ma vie

harcèlement scolaire

En cas de harcèlement, qui contacter ?

Plusieurs personnes peuvent être contactées pour un suivi de l’enfant, de la situation et surtout une intervention :

  • L’école, le collège ou le lycée, les professeurs, les CPE, les directeurs de l’établissement dans lequel est l’enfant harcelé. Toujours voir comment l’établissement peut être réceptif
  • L’Éducation Nationale avec le référent – un par département – du Harcèlement Scolaire. Si c’est un établissement privé, le diocèse peut être, aussi, un levier pour avoir une aide, des orientations
  • Le 3020 = numéro pour les parents, élèves et professeurs mis en place par le ministère de l’éducation nationale
  • Le psychologue
  • Selon la gravité des faits, n’hésitez à aller au commissariat pour évoquer la situation. Une première démarche est un entretien avec un OPJ – un officier de la police judiciaire.

Qu’est-ce qui peut encore aider votre enfant ?

  • Emmanuelle Piquet, psychothérapeute que j’ai découverte et qui a créé « A180° » :

A 180° est un regroupement de psycho praticiens, de formateurs et d’auteurs s’appuyant rigoureusement sur les principes de l’école de Palo Alto  pour apaiser toutes formes de souffrances et en milieu scolaire.

Emmanuelle Piquet a écrit de nombreux livres et cette vidéo – TEDx – présente bien son action :

A 180 ° permet des consultations via Skype. Ce sont des thérapies brèves, orientées résultats concrets avec des situations concrètes et pour les enfants.

harcèlement scolaire

Mais, il y a aussi =

  • Les arts martiaux = karaté, judo, taekwondo, kendo… ils sont très indiqués pour apprendre à se défendre et reprendre confiance en soi
  • L’art-thérapie, la sophrologie (aussi pour reprendre confiance en soi et atténuer les angoisses, mieux gérer le stress et l’endormissement.
solutions

A l’école, qu’est-ce qu’il se passe ?

En parler avec l’école, le collège ou le lycée est important = un protocole de traitement des situations de harcèlement pour les écoles et les collèges / lycées existe. Un processus peut être mis en place avec différents intervenants, surtout pas de confrontation entre l’auteur et la victime. Les témoignages vont être recherchés en recueillant la parole, les faits et en informant la famille (soit du auteur ou de la victime) qui a été reçue, écoutée et informée des faits et des conséquences. Chaque famille est informée de l’évolution de la situation.

Ces protocoles de traitement ont été établis afin d’aider les directions ainsi que les équipes éducatives avec différentes étapes = révélation des faits, accueil des protagonistes avec le recueil de la parole pour comprendre et agir. Des mesures de protection peuvent être prises. Une orientation pour une prise en charge peut être proposée comme des besoins de soins, d’un soutien psychologique ou de conseils juridiques. Un suivi post-événement peut être établi.

J’espère que cet article aura pu vous informer. Vous pouvez me contacter, je serais ravie de pouvoir échanger avec vous !

harcèlement scolaire

crédit photos  = www.unsplash.com