Astuces pour t’aider à bien dormir : parce que le sommeil c’est important !

Astuces pour t’aider à bien dormir : parce que le sommeil c’est important !

 Est-ce que tu dors bien ? Parfois, on a du mal à dormir, cela arrive et ce n’est pas grave. Mais si tu as souvent de la peine à t’endormir ou que tu te réveilles beaucoup la nuit, cela peut avoir des conséquences sur ta santé. Rassure-toi : il existe des solutions simples pour régler le problème ! Lis cet article pour en savoir plus ouPour écouter cet article en podcast, c’est ici.

Pourquoi est-ce important de bien dormir ?

Tout d’abord, il est important de rappeler que dormir est aussi important pour le bon fonctionnement de ton corps que manger, boire ou marcher. L’être humain passe en moyenne le tiers de sa vie à dormir, ce n’est pas pour rien !

Si tu as entre 6 et 13 ans, tu dois dormir entre 9 et 11 heures chaque nuit pour être en forme. C’est beaucoup moins que le chat, qui dort en moyenne 16 heures chaque jour. Mais c’est bien plus que le cheval, qui n’a besoin que de 3 heures de sommeil pour être en forme… Ne prends pas exemple sur lui !

sommeil

A l’inverse, les bénéfices quand tu dors bien sont très nombreux ! En voici une petite liste :

  • Tu te reposes de la fatigue accumulée pendant chaque journée et tu peux refaire le plein d’énergie avant la journée suivante.
  • Ton corps lutte mieux contre les maladies et les microbes.
  • Tu renforces tes muscles et tu grandis.
  • Ton cerveau, qui ne dort jamais complètement, met en ordre tout ce que tu as appris pendant la journée ! Génial, non ?

Que se passe-t-il si tu dors mal ? Est-ce que tu penses le soir à des choses qui t’angoissent ou qui t’ennuient et cela t’empêche de t’endormir ? Est-ce que tu te réveilles en pleine nuit à cause de cauchemars ? Et quand tu te réveilles le matin, comment te sens-tu : fatigué et de mauvaise humeur ?

Si tu as répondu « oui » à ces questions, c’est que ton sommeil n’est pas assez bon. Mal dormir peut alors entraîner des changements désagréables dans ta vie de tous es jours : tu n’es pas attentif à l’école, tu as du mal à apprendre tes leçons, tu es grognon et tu peux tomber malade plus facilement.

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Trucs faciles à faire pour un bon sommeil

Comment faire pour améliorer ton sommeil ? Voici quelques conseils qui t’aideront à te détendre et à mieux dormir, pour pouvoir te lever du bon pied tous les matins !

  • Utilise ton lit seulement pour te reposer (et pas pour faire tes devoirs, manger ton goûter ou jouer à la console)
  • Évite d’inviter ton chat ou ton chien dans ton lit ! Mais si tu veux garder un doudou, c’est d’accord.
  • Fais en sorte que ta chambre soit dans le noir (mais tu peux garder une petite veilleuse si tu as trop peur).
  • Évite de trop manger au dîner.
  • Prends l’habitude de te coucher à la même heure, même le weekend.
  • Arrête les jeux vidéo et les écrans 2 heures avant de te coucher : téléphone, tablette ou console, hop, on range tout dans un tiroir !

Toutes ces astuces te parlent ? Tu souhaites que nous échangions avec tes parents ? 

 

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Stress des examens : 5 conseils pour bien le gérer

Stress des examens : 5 conseils pour bien le gérer

Vous venez de passer les épreuves anticipées du baccalauréat et vous pensez déjà au grand oral qui approche ? Vous êtes en pleine préparation des examens de fin d’année à la fac ? Le stress des examens vous concerne ?  

Plus qu’une simple nervosité à l’approche d’une épreuve, le stress des examens peut vous faire perdre tous vos moyens, provoquer des crises de panique, des symptômes d’anxiété, des pertes de mémoire… et vous faire rater un examen important.  

Comment reconnaître le stress des examens ? Comment apprendre à mieux le gérer pour mettre toutes les chances de votre côté je jour J ? Réponses dans cet article !

Vous pouvez aussi écouter cet article en podcast en cliquant ici.

Comment se manifeste le stress des examens ? 

Il est normal de ressentir du stress dans une situation où les performances personnelles seront évaluées.

Si le “bon” stress mobilise votre énergie avant un examen, une angoisse trop puissante peut avoir des conséquences regrettables. 

 Vous pouvez ressentir une agitation anormale ou des troubles du sommeil quelques jours avant l’épreuve. Juste avant d’entrer dans la salle d’examen, on peut ressentir une peur physique, qui se manifestera sous forme de tremblements, d’une hausse de la transpiration, d’une sécheresse de la bouche ou de diarrhée

gestion du stress des examens

Pourquoi est-ce que les jeunes (et les moins jeunes !) ressentent très souvent ces symptômes ? Parce qu’ils ont parfois une faible estime d’eux-même, à laquelle s’ajoute une forte pression du système éducatif.

La peur de ne pas être à la hauteur les place alors dans une situation particulièrement inconfortable :

  • les hormones du stress augmentent
  • l’accès aux connaissances est bloqué
  • les réactions corporelles peuvent mener jusqu’à la crise de panique. 

5 conseils pour rompre la spirale descendante du stress des examens 

Voici 5 conseils faciles à mettre en place, à conserver précieusement à côté de vos fiches de révision ! 

1. Prendre soin de soi

C’est la base pour bien préparer une épreuve. Bien dormir, avoir une alimentation équilibrée et bien s’hydrater (1,5 litre d’eau par jour) permettent de limiter les effets délétères du stress. Vous pouvez également prendre des compléments à base de plantes ou des tisanes, sans effets secondaires ni risque d’addiction.

révision stress des examens

2. Arrêter de se dévaloriser 

À force d’être répétées, des phrases comme « Je suis stupide », « Les autres sont meilleurs que moi », « Je n’y arriverai pas » finissent par devenir réalité…

Alors que les pensées positives donnent à l’inverse des résultats impressionnants ! Un exemple de mantra : « Je fais de mon mieux, je peux y arriver, je suis capable de réussir ». 

3. Bouger, prendre l’air, se changer les idées 

L’activité physique est un excellent déstressant naturel. Un peu de sport, une sortie nature ou une simple marche à pied permettent de faire une pause et d’aérér efficacement le cerveau.

Il en va de même pour les moments de détente entre amis : rien de tel qu’un bowling ou une séance de cinéma au milieu des révisions pour réguler les hormones et favoriser l’apprentissage. 

stress des examens techniques détente

4. Bien se préparer

Ce conseil peut paraître bête, mais planifier les révisions en amont est une méthode efficace pour moins stresser ! Évitez d’apprendre un cours à la dernière minute et profitez justement de la veille d’un examen pour vous aérer la tête.

5. Apprendre des techniques de relaxation

Détente musculaire, méditation pleine conscience, respiration, yoga… toutes ces techniques font partie de la boîte à outil de la sophrologie. 

Voici par exemple une petite technique de relaxation que vous pouvez utiliser rapidement et en toute discrétion pendant un examen :

  • inspirez lentement par le nez en comptant jusqu’à 5
  • expirez de la même manière
  • répetez cet exercice 5 fois, en fermant les yeux si vous le pouvez

Respirer profondément atténue la sensation de stress et diminue le rythme cardiaque. Vous reprenez rapidement vos moyens et gagnez en sérénité pour la suite de votre épreuve.

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5+1 astuces pour réussir l’orientation post bac

5+1 astuces pour réussir l’orientation post bac

L’orientation post baccalauréat est une source d’angoisse, tant pour les futurs bacheliers que pour leurs parents. C’est tout à fait compréhensible : les conséquences de ce choix auront un impact décisif sur l’avenir professionnel de l’étudiant.

Comment bien s’y prendre pour faire le bon choix ? Voici 5 astuces + 1 bonus pour vous aider à trouver votre voie dans les meilleures conditions.

Envie d’écouter cet article ? Vous pouvez en cliquant ici.

💡 Astuce n°1 : prendre le temps de l’introspection 

Avant de vous lancer tête  baissée dans la documentation sur les filières et les métiers possibles, commencez par vous poser quelques questions à propos de vous-même.

Si vous choisissez une filière sans conviction, simplement pour faire plaisir à vos proches, vous risquez de vous retrouver dans une formation qui ne vous convient pas du tout.

  • Quelles sont vos matières préférées au lycée ?
  • Préférez-vous des études longues ou des études courtes ?
  • Quel type de travail aimeriez-vous exercer ?
  • Qu’est-ce qui vous motiverait vraiment pour vous lever chaque matin ?
  • Aimeriez-vous voyager et parler d’autres langues ?
  • Avez-vous une vocation pour aider les autres ?
  • Etc.

L’introspection passe aussi par une étape de questions auprès de vos proches : demandez à vos amis et à votre famille dans quel type de métier ils vous verraient bien, cela peut aussi vous aider à faire un premier tri.

comment réussir son orientation post bac

💡 Astuce n°2 : récolter un maximum d’informations

Les sources disponibles sur l’orientation post bac sont nombreuses. N’hésitez pas à en consulter un maximum ! L’Onisep, les magazines spécialisés (par exemple L’Étudiant) et les sites web des universités et grandes écoles représentent une mine d’information.

Assister aux forums et aux journées portes ouvertes organisés par certaines écoles vous permettra également de vous faire une idée plus précise des programmes et du cadre de formation. Vous pourrez même poser directement vos questions à l’équipe pédagogique et échanger avec des étudiants.

💡 Astuce n°3 : ne pas limiter l’orientation post bac à une seule voie

Il est recommandé d’éviter de restreindre votre choix à une seule idée précise de métier (même si vous avez une vocation chevillée au corps depuis l’enfance).

Dans l’idéal, faites une liste de métiers proches dans un même secteur. Vous rêvez de devenir libraire ? Vous pouvez aussi vous épanouir comme documentaliste, bibliothécaire ou éditeur. Ne fermez aucune porte !

💡 Astuce n°4 : avoir une idée du marché de l’emploi

Est-ce que vous aurez de bonnes chances de décrocher l’emploi que vous visez une fois votre diplôme en poche ? Le marché du travail évolue rapidement : repérer les tendances vous donnera une longueur d’avance.

Pour ce faire, vous pouvez vous renseigner sur les secteurs porteurs et les métiers qui ont de l’avenir. 

filières études choix baccalauréat

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💡 Astuce n°5 : se faire accompagner

Le dédale des informations et des démarches à effectuer pendant la phase d’orientation post-bac peut en rebuter certains. La tâche est lourde, mais pas insurmontable ! Bâtir un projet d’orientation ne s’improvise pas et plusieurs intervenants sont là pour vous épauler : 

  • équipe pédagogique du lycée
  • parents, famille, amis
  • consultants spécialisés dans le bilan d’orientation

💪 Astuce Bonus : ne pas avoir peur de Parcoursup !!

Précédée par une réputation peu flatteuse, la plateforme Parcoursup (et ses soucis techniques récurrents) est la bête noire des élèves de Terminale. C’est pourtant une étape indispensable, au vu de l’offre de formation pléthorique.

N’ayez crainte : Parcoursup est moins diabolique qu’il n’y paraît ! Suivez simplement toutes les phases du processus afin de réussir votre admission post-bac.

En bref, il est conseillé de mûrir le plus tôt possible votre projet d’orientation post-bac. Quelle que soit votre situation, une bonne préparation vous rassurera et vous permettra de poser les bonnes bases pour démarrer sereinement les études supérieures !

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L’histoire de mon orientation

L’histoire de mon orientation

Tic Tac, Tic Tac … l’horloge tourne, les heures et les jours…

C’est l’année du bac, c’est aussi l’année de l’orientation post-bac avec tout ce que cela implique…. Quel sera mon avenir ? Qu’est-ce que je vais faire l’année prochaine ? Où est-ce que je vais être ? Est-ce que je serais acceptée dans les formations qui me font vibrer ? Est-ce que je vais avoir mon bac ?

orientation

Jeanne est derrière son ordinateur. La période des vœux est ouverte, c’est possible depuis Janvier sur la plateforme Parcoursup et justement Jeanne y est dessus. Elle scrute les différentes filières qui l’intéressent = Université pour une licence, BUT, écoles …

 Elle sent que tout lui est ouvert mais en même temps, elle ne comprend pas tout, Parcoursup lui semble être une immense boîte noire d’où on ne sait pas ce qu’il va en ressortir.

Jeanne a bien compris comment cela fonctionne. Cela lui a été expliqué par les professeurs et avec les différentes personnes avec lesquelles elle a échangé. Elle visualise bien, dès la page d’accueil, avec le calendrier qui s’affiche en grand devant elle, les différentes deadlines …

 Elle sait comment rechercher une formation, à travers les 21000 formations de l’enseignement supérieur qui sont recensées selon le type de diplôme, le lieu géographique…

Elle a été sur chaque fiche d’école des formations qui l’intéressent voir le programme complet, vu les différents critères d’analyse des candidatures.

Jeanne se sent bien informée mais elle flippe… trop de choses à faire entre le bac, Parcoursup … ces deux étapes charnières qui constituent sa dernière année de lycée. Trop d’incertitudes malgré l’aide et le soutien de ses parents, malgré sa présence aux salons de l’Etudiant, Studyrama, le CIO, le site Onisep.

 Jeanne a échangé aussi avec son professeur principal. Elle sent que ses parents l’écoutent et lui font confiance. Elle est allée aux portes ouvertes des universités, des établissements qui l’intéressent et où elle découvert les campus… Des lieux différents, des villes différentes. Elle ne sait pas où elle ira, si ses amis seront pris et si elle pourra se retrouver avec eux.

orientation

Encore un grand saut dans l’inconnu ! Un de plus… d’ailleurs est-ce qu’elle aura son bac ?

 Plein de questions. Jeanne se pose trop de question et n’y arrive plus… à remplir ses souhaits sur Parcoursup et à se concentre ..En plus, il faut une lettre de motivation … C’est trop. STOP !

Jeanne se lève et sort de sa chambre. Il est 17h20 et elle a faim… En fait non, elle n’a pas faim, juste envie de manger, du sucré et pourquoi pas des gâteaux. Jeanne descend dans la cuisine où se trouve sa maman et ouvre son paquet de gâteaux préférés. La discussion s’engage car sa maman le sent …Jeanne a besoin de parler.

  • Oh c’est l’enfer Parcoursup ! J’ai ces lettres de motivation à faire. Cela m’énerve. J’en peux plus. J’arrive pas à me concentrer.
  • Oui, en effet, cela te fait beaucoup de choses à faire
  • Cela devait être plus facile à ton époque, hein maman, la questionne Jeanne
  • Au temps des dinosaures ? lui répond -elle

 

parcoursup

 Toutes deux se regardent et rient aux éclats.

  • Trêve de plaisanterie. A mon époque, certes c’était différent car il n’y avait pas internet avec Parcoursup mais nous avions des dossiers de candidature à remplir, des entretiens à passer parfois, des concours pour rentrer dans des écoles. C’était un peu pareil … Nous n’avions pas internet juste la poste, le téléphone … Nous savions comme toi en Juin / Juillet où nous allions peut-être aller… Il y avait comme toi le bac à préparer, savoir aussi ce que nous voulions faire. Toujours cette même incertitude que nous ne pouvons pas contrôler, toujours ce flou. J’avais en plus tes grands-parents sur le dos, Mamie qui s’inquiétait de l’avenir de sa fille … est-ce que j’aurais le bac et en plus, j’allais peut-être quitter la maison si j’allais être prise dans une autre ville ?
  • Connaissant Mamie, cela n’a pas dû être simple tous les jours, répond Jeanne
orientation
  • En effet, elle me stressait encore plus. Il y a ton stress à toi et la pression que peuvent mettre certains parents.
  • Ouais, carrément, certaines de mes copines disent que leurs parents leur mettent trop la pression. Moi, cela va.
  • Je prends, je prends ce compliment ma chérie.

Jeanne et sa maman rigolent à nouveau.

  • Cela me fait trop du bien de te parler, fait Jeanne
  • Tant mieux, heureuse de servir à cela ! Vois juste Parcoursup comme un « passe-plat », un point de passage incontournable où vont transiter toutes les demandes d’inscription. Mais, ta demande d’inscription sera ensuite étudiée par l’école, l’université que tu as demandé. C’est pas Parcoursup qui mouline. Toutes les informations sont juste rentrées. Tu as rentré tous tes vœux ?
  • Oui
orientation
  • Déjà, c’est top. Tu as jusqu’au 08 Mars pour les confirmer. Tu as aussi rentré tes activités et tes centres d’intérêt ? demande sa maman
  • Oui …. Mais c’est la lettre de motivation, je cale…. répond Jeanne
  • Nous pouvons voir cela ensemble. Je te l’ai proposé. En plus, ta tante a fait du recrutement, cela peut aider. La lettre de motivation, c’est en fait ton projet de formation motivé ! Et tu as jusqu’au 06 avril, tu as encore le temps. Nous sommes le 18 février …
  • OK, OK ! fait Jeanne. Je sais tout cela. Bon, je remonte. Merci pour ton temps.

Bon, maman est sympa mais un peu relou avec ses conseils et ses dates… on dirait qu’elle a tout vu, tout connu… pense Jeanne, en remontant l’escalier.

orientation scolaire

Voici quelques dates pour 2023 à propos de Parcoursup !

Besoin d’infos à propos de l’orientation scolaire ?

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Les enfants et leurs amis… imaginaires !

Les enfants et leurs amis… imaginaires !

Vous souvenez-vous de la bande dessinée Calvin et Hobbes ? Des aventures de ce petit garçon de 6 ans et de son tigre en peluche qui prenait vie au fil des albums ? Voilà un parfait exemple d’ami imaginaire ! Il n’est pas rare qu’un enfant affirme avoir un ami imaginaire qui l’accompagne au quotidien et à qui il raconte des histoires. Parents, ne vous inquiétez pas, votre enfant n’est pas victime d’hallucinations : il mêle le monde imaginaire à la réalité, ce qui est souvent le signe d’un grand potentiel créatif !

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amis imaginaires

Doudous et amis imaginaires partagent le quotidien des enfants

Le concept d’objet transitionnel a été développé par le psychiatre et psychanalyste David Winnicott dans les années 50. Il s’agit du doudou sans lequel le jeune enfant ne peut pas s’endormir par exemple. Selon l’interprétation classique, il représente la mère et permet à l’enfant de passer en douceur de son statut de toute puissance (il suffit d’avoir faim pour être nourri) au monde réel (tout ne se passe pas comme dans ses désirs).

Pour un enfant, un objet transitionnel est donc bien plus qu’une peluche à câliner, c’est un véritable repère pour son développement cognitif. Faire semblant de donner à donnant à manger à une poupée ou créer des histoires d’aventuriers avec des Playmobils, quel enfant ne l’a jamais fait ? Dans l’exemple de Calvin et Hobbes, le petit garçon développe des scénarios complexes avec son ami imaginaire et va jusqu’à jouer plusieurs personnages. Son imagination ne connait aucune limite, mais il n’est à aucun moment question de soupçonner un problème de santé mentale !

Les rôles insoupçonnés d’un ami imaginaire

Les enfants sont capables de distinguer clairement le monde imaginaire de la réalité. Des études récentes ont démontré que les enfants à l’imagination débordante ne présentaient pas de troubles de santé mentale ou de comportements sociaux anormaux. Mieux : les enfants qui ont un ami imaginaire obtiennent en général de meilleurs scores aux tests d’intelligence sociale et de concentration !

Ce n’est pas tout : en plus de tenir compagnie, un ami imaginaire peut jouer un rôle important dans la gestion des émotions de l’enfant et l’aider à apprivoiser ses peurs. Il peut aussi favoriser la communication avec ses parents, l’aider à s’exprimer et à simuler des interactions sociales. L’enfant a besoin de créer un personnage qui va l’aider à grandir. Le pouvoir de l’imagination est souvent sous-estimé !

amis enfants amitié

L’ami imaginaire comme seul ami de votre enfant ?

L’ami imaginaire de votre enfant a donc un rôle positif. Toutefois, si vous remarquez que votre enfant préfère toujours rester dans son monde plutôt que d’interagir avec d’autres enfants, c’est peut-être le signe d’une grande timidité ou d’un besoin de réassurance (pendant une période difficile comme un déménagement par exemple). Des séances de sophrologie peuvent aider votre enfant à passer ce cap, en l’aidant par exemple à formuler ses pensées et à prendre conscience de ses sensations corporelles.

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Le jeu dans tous ses états !

Le jeu dans tous ses états !

Le jeu, c’est la vie, non ?

Pour les enfants, le jeu est une importante composante de leur vie depuis leur plus jeune âge. Ainsi, un tout-petit commence à faire des apprentissages dans le plaisir.

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Les nombreux effets positifs sur le développement de l’enfant

– Le développement sensori-moteur = Quand un enfant manipule des objets, les regarde et les mets dans sa bouche, il en découvre les couleurs, les textures, les formes, les sons, … Il découvre son environnement. Les jeux lui donnent aussi l’occasion de courir, sauter, lancer un ballon, de réaliser des acrobaties. Physiquement, cela renforce ses muscles, son habileté et son sens de l’équilibre.

jeux enfants

– d’un point de vue intellectuel = Par le jeu, l’enfant développe sa pensée et sa capacité à résoudre des problèmes. Le bébé, par la répétition, comprend que son geste induit un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l’imagination, notamment lorsqu’un enfant invente des histoires.

– le développement social = Le jeu permet à l’enfant d’apprendre à vivre avec les autres. En effet, ce dernier apprend à partager, à patienter, à faire des compromis et à régler de petites disputes.

 

Le développement du langage  = En jouant, l’enfant apprend à dire de nouveaux mots, à exprimer ses idées et à se faire comprendre par les autres.

Des recherches plus récentes et plus approfondies montrent que le jeu, le fait de jouer librement, a une importance capitale pour le développement cognitif et social. Je vous explique ?

Comme vu précédemment, le jeu développe la coopération, le langage, les compétences sociales mais pas que….

Grâce au jeu, la résolution de problèmes se fait : les enfants qui jouent beaucoup développent plus facilement une pensée originale et les activités créatives comme les jeux de construction, ou les lego stimulent particulièrement cette capacité.

Il en va aussi pour la maîtrise de soi : à travers des jeux de duel, les enfants apprennent à prendre conscience de leurs émotions, de leurs impulsions. Le jeu, les situations du jeu les aident à mieux les réguler.

Le jeu permet aussi de développer l’aptitude à réfléchir sur des faits hypothétiques, surtout pour les jeux de rôle. Et pendant ce temps-là, de nouvelles cellules nerveuses poussent, enfin cela a été constaté chez des souris de laboratoire. Ainsi, le cortex cérébral, l’hippocampe et l’amygdale produisent des protéines qui stimulent la croissance des neurones.

 

Par ailleurs en jouant, l’enfant expérimente une palette d’expressions et utilise un langage bien différent de celui employé en présence d’un adulte. En réalisant des constructions complexes avec des cubes, l’enfant développe son langage et ses compétences en mathématiques. De même en jouant et en se chamaillant avec les autres enfants, il va apprendre également à mieux gérer les conflits. 

Le jeu développe également l’attention. Les élèves sont ainsi plus attentifs en classe s’ils ont pu jouer sur le temps de la récréation, sans instructions de la part d’un adulte. Une pause de 10 à 20 mn est nécessaire. 

enfants jeux imagination

Dès son plus jeune âge, d’après des études sur des animaux, le fait de jouer de manière tranquille prédispose à une humeur égale, posée à l’âge adulte.

Comment encourager le jeu chez l’enfant dans son quotidien ?

 Jouer est une activité naturelle pour un enfant. Il joue spontanément. Toutefois, il peut arriver qu’un enfant puisse manquer de temps pour s’amuser.

 Quelques idées pour favoriser le jeu au quotidien :

  • Donner le plus souvent possible l’occasion à l’enfant de jouer et lui laisser le temps

  • Mettre à disposition des jouets et des accessoires variés avec lesquels l’enfant peut jouer

  • Proposer différentes activités à différents endroits

  • Aller souvent dehors. Quand les enfants jouent à l’extérieur, ils bougent plus, prennent de petits risques, relèvent des défis et gagnent de l’assurance.
  • Laisser l’enfant jouer librement seul ou avec d’autres enfants. Lorsqu’il décide à quoi il veut jouer et comment il veut jouer, il développe sa créativité et sa capacité à résoudre des problèmes.
  • Éviter d’imposer ses règles quand on joue avec son enfant. Quand il dirige le jeu, l’enfant peut développer son autonomie et sa confiance en lui.

Alors, on joue ?

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